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Les Français se rassemblent pour rendre hommage au professeur décapité

Des dizaines de milliers de personnes rassemblées un peu partout en France pour rendre hommage au professeur décapité.
Des dizaines de milliers de personnes rassemblées un peu partout en France pour rendre hommage au professeur décapité. / 19h30 / 2 min. / le 18 octobre 2020
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche partout en France pour rendre hommage à un professeur, décapité vendredi pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, un attentat islamiste qui a suscité émotion et effroi dans le pays.

A Paris, c'est l'emblématique place de la République, épicentre de l'énorme défilé du 11 janvier 2015 après les attentats djihadistes de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, qui a été choisi pour le rassemblement.

Brandissant des pancartes "non au totalitarisme de la pensée" ou "je suis prof", les manifestants ont salué dans le calme la mémoire de l'enseignant assassiné.

>> Lire également : La France sous le choc après la décapitation d'un enseignant

"Liberté d'expression, liberté d'enseigner", ont scandé des personnes sur place. De longs applaudissements étaient régulièrement entendus.

>> Les images de la foule place de la République à Paris :

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Une foule considérable place de la République à Paris pour rendre hommage à l'enseignant décapité / L'actu en vidéo / 34 sec. / le 18 octobre 2020

Personnalités politiques

D'autres rassemblements se sont tenus dans les grandes villes françaises, à Lyon ou Lille notamment.

A Paris, plusieurs personnalités politiques de tous bords étaient présentes: le Premier ministre Jean Castex, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, la présidente de droite de la région Ile-de-France qui englobe Paris, Valérie Pécresse, ou encore le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon.

Hymne français

Sur la place de la République, certains ont brandi des drapeaux tricolores, d'autres des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "il fait sombre au pays des lumières", "je suis musulman, je suis contre la violence, je suis pour la liberté d'expression".

Certains manifestants portaient des pancartes où étaient affichées des caricatures de Mahomet publiées par l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. L'hymne français était également entonné.

Assaillant tué

Neuf personnes se trouvaient samedi en garde à vue au lendemain de la décapitation dans les Yvelines de l'enseignant.

L'assaillant, tué par la police peu de temps après l'attaque, est un jeune Russe tchétchène de 18 ans, né à Moscou. Il était arrivé en France mineur, avec ses parents qui ont obtenu le statut de réfugiés il y a dix ans, selon des sources proches du dossier.

afp/gma

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