Otages en Colombie: le CICR partie prenante
«Les deux gouvernements colombien et vénézuélien nous ont
demandé de participer. Nous sommes prêts à jouer le rôle de garant
neutre», a expliqué à Genève le porte-parole du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR), Marçal Izard.
Concrètement, le CICR a accepté d'apposer son emblème sur les
avions chargés de transporter la délégation internationale du
Venezuela en Colombie. Au moins un délégué du CICR sera à bord de
chaque avion et hélicoptère. Les avions avec emblème de la
Croix-Rouge reviendront ensuite au Venezuela, puis les otages
devront être racompagnés en Colombie, a précisé le
porte-parole.
Peut-être pas jeudi
«Des détails techniques restent à régler. Nous sommes en contact
constant avec les différents partenaires», a précisé Marçal Izard.
Il a expliqué que les représentants de six pays doivent se
rassembler au Venezuela, ce qui laisse douter de la possibilité de
lancer l'opération dès jeudi.
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC)
a promis le 18 décembre de libérer trois de ses otages: Clara
Rojas, la principale collaboratrice d'Ingrid Betancourt, enlevée
comme elle en février 2002, son fils de trois ans Emmanuel et la
parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez.
ats/cab
Accord colombien mercredi
Le gouvernement colombien a accepté mercredi les modalités proposées par Hugo Chavez pour libérer trois otages aux mains des FARC.
Le président vénézuélien a fourni des détails du processus de libération.
L'avion de transport et les deux hélicoptères marqués aux couleurs de la Croix-Rouge partiront d'un aéroport du sud-ouest du Venezuela vers la ville colombienne de Villavicencio, à quelque 100 km au sud-est de Bogota.
De là, les deux hélicoptères équipés de réservoirs supplémentaires rejoindront le point de remise en liberté choisi par les FARC et tenu secret. Ils repartiront ensuite vers le Venezuela.