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De Naples à Turin, des Italiens "en révolte" refusent le couvre-feu - Le suivi du Covid-19 dans le monde

Manifestations anti-couvre-feu en Italie
Manifestations anti-couvre-feu en Italie / L'actu en vidéo / 44 sec. / le 27 octobre 2020
Les manifestations, parfois émaillées de heurts et de dégradations, se multiplient en Italie où commerçants, employés et indépendants redoutent la deuxième vague du marasme économique après les nouvelles restrictions décrétées.

La pandémie de Covid-19 a fait plus de 1'160'768 morts dans le monde depuis décembre dernier, selon le dernier bilan de l'afp publié ce mardi à la mi-journée. Plus de 43'516'870 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués jusqu'ici, dont au moins 29'437'300 sont aujourd'hui considérés comme guéris.

En chiffres absolus, les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé au monde avec 225'739 décès pour 8'704'968 cas recensés, suivis du Brésil (157'397 morts pour 5'409'854 cas), de l'Inde (119'502 morts pour 7'946'429 cas), du Mexique (89'171 morts pour 895'326 cas) et du Royaume-Uni (44'998 morts pour 894'690 cas).

>> La carte des nouvelles contaminations sur 14 jours en Europe :

>> La carte des contaminations dans le monde (depuis le début de l'épidémie):

ITALIE - Incidents lors de manifestations anti-restrictions

Du nord au sud, les rassemblements -de centaines de personnes en moyenne à chaque fois-, autorisés ou non, souvent partis d'appels lancés sur les réseaux sociaux, sont désormais quotidiens.

Après des rassemblements déjà mouvementés ce week-end en Italie, des milliers de personnes ont de nouveau manifesté lundi dans plusieurs villes de la péninsule contre les nouvelles mesures pour endiguer la progression du virus. La fermeture des restaurants et des bars à partir de 18 heures et de tous les théâtres, cinémas et salles de sport pendant un mois suscite en effet colère et inquiétude.

A Milan, capitale de la Lombardie, région enregistrant le plus grand nombre de contaminations, plusieurs centaines de manifestants ont par exemple affronté lundi soir les policiers anti-émeute dans le centre. Des tramways ont été vandalisés, des poubelles incendiées, des deux-roues renversés et quelques vitrines caillassées. Les forces de l'ordre répondaient aux jets de bouteilles en verre, de fumigènes et de cocktails Molotov par des tirs de lacrymogènes.

D'autres heurts du genre ont été observés à Turin, à Naples ou encore dans la petite ville portuaire de Pesaro, non loin de San Marin. Au total 28 personnes, dont 13 mineurs, ont été arrêtées à Milan et sont poursuivies pour dégradations, une dizaine à Turin, a annoncé la police. Parmi les émeutiers, des membres de groupes de supporteurs "ultra" et d'autres proches de l'extrême droite, souvent jeunes.

Le pays est déjà très durement affecté par deux mois de confinement au printemps et qui doit connaître cette année sa plus grave récession économique depuis la Seconde Guerre mondiale.

>> Ecouter le sujet sur le reconfinement partiel de l'Italie, dans La Matinale :

Les nouvelles mesures imposées en Italie font beaucoup de mécontents parmi les restaurateurs et les tenanciers de bars contraints de fermer dès 18 heures. [keystone - Domenico Stinellis]keystone - Domenico Stinellis
En Italie, un confinement partiel a débuté / La Matinale / 1 min. / le 27 octobre 2020

Le nouveau coronavirus a contaminé plus de 500'000 personnes en Italie, dont plus de 37'000 sont décédées. Le pays a encore enregistré quelque 17'000 nouvelles contaminations ces dernières 24 heures.

ESPAGNE - Médecins du service public en grève

Exsangues après avoir lutté contre la pandémie de coronavirus depuis plus de six mois, la grande majorité des médecins espagnols du service public ont entamé mardi une grève nationale, la première depuis 25 ans, pour réclamer plus de reconnaissance.

En raison des mesures de distanciation sociale et du service minimum imposé par les autorités, ils n'étaient à Madrid qu'une cinquantaine à protester devant le parlement, à l'appel de la Confédération nationale des syndicats de médecins (CESM). Mais selon cette dernière, environ 85% des 267'000 médecins espagnols ont participé à cette grève, la plupart de façon symbolique en assurant tout de même leur service.

Dans ce contexte, le gouvernement espagnol a annoncé mardi que le budget destiné à la santé publique serait augmenté de 151%, avec une dotation d'environ trois milliards d'euros supplémentaires, dont 2,4 milliards proviendront du plan de relance européen et seront destinés à l'achat de vaccins et au renforcement du réseau public de médecins généralistes.

L’Espagne a signalé 18'418 nouveaux cas de contamination au coronavirus au cours des dernières 24 heures. Le nombre quotidien de diagnostics positifs au cours des dernières 24 heures s’est élevé à 8304, contre 5217 annoncés lundi, mais il faut y ajouter les cas signalés rétroactivement.

Les autorités sanitaires espagnoles ont fait état également 267 décès supplémentaires imputés au COVID-19 depuis la veille, portant le bilan total à 35'298 morts.

FRANCE - Plusieurs scénarios à l'étude pour juguler la pandémie

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a prévenu mardi les Français qu'ils devaient s'attendre à des "décisions difficiles" alors que deux conseils de défense et de sécurité nationale consacrés à la crise du coronavirus auront lieu ce mardi matin et mercredi autour d'Emmanuel Macron sur fond de résurgence de l'épidémie. Interrogé sur un possible reconfinement, Gérald Darmanin a répondu que "toutes les options sont sur la table".

Des propos qui font donc craindre un nouveau confinement imminent dans le pays, déjà évoqué lundi par le président du Conseil scientifique français, Jean-François Delfraissy.

Selon des sources proches des réflexions, les autorités françaises étudient plusieurs scénarios dont une avancée de l'heure du couvre-feu et un confinement durant le week-end sauf pour les déplacements essentiels. Selon les mêmes sources, les mesures pourraient s'appliquer en région parisienne, à Marseille et à Lyon, trois zones particulièrement affectées par le virus.

La France a recensé 523 décès supplémentaires attribués au COVID-19 en l'espace de 24 heures, soit 266 de plus que la veille, ont annoncé mardi les autorités sanitaires. Au total, 35'541 sont décédées des suites du nouveau coronavirus.

Le pays a également enregistré 33'417 nouvelles contaminations, contre 26.771 lundi, pour un total de 1'198'695 cas depuis le début de l'épidémie. Les chiffres de la mortalité diffusés mardi soir prennent en compte les décès en milieu hospitalier (+288) et dans les établissements médico-sociaux dont les Ehpad (+235).

ALLEMAGNE - 20'000 infections quotidiennes prévues en fin de semaine

Les cas de contamination grimpent de manière exponentielle en Allemagne qui devrait atteindre 20'000 nouvelles infections quotidiennes à la fin de la semaine, a annoncé mardi le ministre allemand de l'Économie.

Pour l'heure, 11'409 nouveaux cas ont été enregistrés en 24 heures ce mardi, portant leur nombre total à 449'275, soit selon les données rapportées mardi par l'Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses.

Par ailleurs, quarante-deux décès supplémentaires ont été signalés, ce qui porte le total à 10'098 morts depuis le début de l'épidémie dans le pays.

Au vu de la situation, l'Allemagne se prépare à durcir ses mesures, plusieurs responsables politiques plaidant mardi pour un tour de vis, à la veille d'une réunion de crise. Des discussions entre le gouvernement d'Angela Merkel et les dirigeants régionaux auront lieu ce mercredi, au lieu de vendredi à l'origine.

Selon les médias, la chancelière préconise un "lockdown light" avec fermeture des restaurants et bars, ainsi qu'une interdiction des rassemblements publics. Les écoles et crèches, elles, resteraient ouvertes.

ROYAUME-UNI - Plus de 22'000 nouveaux cas

Le Royaume-Uni a enregistré mardi 22'885 nouveaux cas de contamination au coronavirus, contre 20'890 infections recensées la veille, d'après les données fournies par le gouvernement britannique.

Le nombre de décès supplémentaires liés à l'épidémie, sur la base des cas confirmés de contamination, s'élève à 367.

BELGIQUE- Cacophonie dans la lutte contre la pandémie

Vendredi dernier, le gouvernement belge annonçait des mesures nationales restrictives dont l'instauration d'un couvre-feu entre minuit et 5 heures du matin. Le soir-même, la Wallonie décide, seule, de serrer encore plus la vis: le couvre-feu est étendu au sud de la Belgique. Samedi, le gouvernement de Bruxelles d'aligne. Dimanche, la Wallonie ajoute des restrictions pour l'enseignement. Et aujourd'hui, la Flandre, qui avait bloqué l'instauration de mesures trop restrictives dans le pays, pourrait aussi durcir le ton.

"Arrêtez de chipoter avec les règles, ce n'est pas le moment", insiste le porte-parole du centre fédéral de crise sur le Covid, répondant aux doutes de la population face à cette cacophonie. Pour lui, les Belges doivent à tout prix limiter leurs contacts. Sans cela, les hôpitaux risquent d'être rapidement saturés.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Chaque région y va de ses propres règles: c'est la cacophonie en Belgique dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. [keystone - stéphanie lecocq]keystone - stéphanie lecocq
Cacophonie en Belgique dans la lutte contre la pandémie / La Matinale / 1 min. / le 27 octobre 2020

PAYS-BAS - Une "loi corona" pour encadrer les restrictions

Les parlementaires néerlandais ont voté mardi une loi temporaire destinée à former la base juridique du confinement partiel aux Pays-Bas et qui ouvre la voie au gouvernement pour rendre obligatoire le port du masque dans les espaces publics fermés.

Appelée "loi corona", le texte, souhaité par la chambre basse et le Conseil d'Etat, offre au parlement davantage de contrôle sur l'action du gouvernement, dont les mesures sont actuellement mises en place grâce à des ordonnances d'urgence.

Les Pays-Bas sont depuis le 14 octobre soumis à un "confinement partiel", comprenant notamment la fermeture de tous les bars et restaurants et l'interdiction de la vente d'alcool après 20 heures.

Au cours des dernières 24 heures, 10'315 personnes ont été testées positives, portant le nombre de cas officiellement déclarés à 311'889, dont 7142 décès.

SUEDE - Record de contaminations

La Suède a enregistré 1870 nouveaux cas de contamination le 23 octobre dernier, un record depuis le début de l'épidémie. Le précédent record, qui s'établissait à 1698 nouveaux cas, remontait à la fin juin. Le pays a enregistré vendredi 15 nouveaux décès, ce qui porte le bilan total à 5918 morts.

La stratégie suédoise de lutte contre l'épidémie, consistant à éviter tout confinement tout en appelant la population à respecter les gestes barrières, a suscité de nombreux débats. Le taux de mortalité par habitant en Suède est bien plus élevé que dans les autres pays nordiques mais il est plus faible que dans des pays ayant appliqué un confinement strict, comme l'Espagne ou le Royaume-Uni.

Au vu de la situation, les habitants du sud de la Suède sont désormais invités à limiter les contacts et éviter transports publics et lieux clos.

REPUBLIQUE TCHEQUE - Couvre-feu imposé

Les restrictions mises en place n'ont pas eu l'effet escompté en République tchèque, déjà soumis à un semi-confinement. Afin de restreindre la mobilité de la population, un couvre-feu de 21h00 à 04h59 va donc être imposé dans le pays à partir de mercredi, a annoncé lundi le gouvernement.

Il restera toutefois possible de se rendre à son travail et de promener son chien. Les magasins devront fermer à 20h00 et tout le dimanche. Les entreprises devront passer en télétravail autant que possible.

La République tchèque (10,7 millions d'habitants) compte plus de 260'000 cas et plus de 2300 décès.

UNION EUROPENNE - 17 milliards pour l'Italie, l'Espagne et la Pologne

La Commission européenne a annoncé mardi avoir versé 17 milliards d'euros de prêts à trois pays - Italie (10 milliards), Espagne (6 milliards), Pologne (1 milliard) - pour les aider face à l'augmentation du chômage liée à la pandémie.

Ce soutien consiste en des prêts garantis à des conditions avantageuses. L'argent est emprunté par la Commission sur les marchés financiers, en profitant des faibles taux d'intérêt dont elle bénéficie, puis prêté à des Etats membres dans le besoin.

Au total, l'Italie doit recevoir 27,4 milliards d'euros, l'Espagne 21,3 milliards et la Pologne 11,2 milliards, au titre de cet instrument temporaire, dont le montant global a été plafonné à 100 milliards d'euros.

ETATS-UNIS - Un accord sur un plan de soutien espéré pour bientôt

La Maison blanche s'est dite confiante, mardi, de conclure un accord avec les démocrates sur un plan de soutien à l'économie américaine malmenée par l'épidémie de coronavirus d'ici "les prochaines semaines".

Depuis quelques semaines, des désaccords persistent sur l'aide supplémentaire aux Etats et aux autorités locales, ainsi que sur l'aide financière directe aux particuliers. Les élus républicains sont hostiles à de nouvelles dépenses publiques d'envergure même si Donald Trump les a exhortés à accepter un plan de relance plus important que celui proposé par les démocrates. Le président américain et la "speaker" de la Chambre se rejettent la responsabilité du blocage.

Les Etats-Unis sont confrontés à une résurgence de l'épidémie de coronavirus. Trente-six des cinquante Etats américains enregistrent une hausse régulière des nouvelles infections depuis deux semaines au moins et le nombre de décès a plus que doublé dans sept Etats.

CANADA - Le Québec prolonge "l'alerte rouge" de quatre semaines

Le Premier ministre du Québec a annoncé lundi un prolongement des mesures restrictives dans les zones en "alerte rouge", dont les régions de Montréal et Québec, pour quatre semaines supplémentaires alors que le coronavirus ne faiblit pas dans la province.

Depuis le 1er octobre, les Québécois qui doivent uniquement "s'en tenir à aller au travail et à aller à l'école" ont été appelés à ne pas recevoir d'invités à leur domicile. Les bars, restaurants, cinémas, musées et bibliothèques notamment devaient être fermés jusqu'au 28 octobre dans plusieurs régions, passées au seuil d'alerte rouge.

Le Québec est la province canadienne la plus touchée par l'épidémie avec plus de 100'000 cas et de 6150 morts (pour 217'000 cas et environ 10'000 morts au niveau fédéral).

RUSSIE- Renforcement des restrictions

La Russie a ordonné mardi le port du masque dans certains lieux publics dans les parkings, les ascenseurs, les taxis et les transports publics. Certaines villes, dont la capitale Moscou, ont déjà rendu le port du masque obligatoire dans les transports publics.

Elle a également demandé aux autorités régionales d'envisager la fermeture des bars et des restaurants pendant la nuit, entre 23 heures et 6 heures du matin.

Mardi, les autorités ont rapporté la mort de 320 personnes atteintes par la maladie ces dernières 24 heures, un record. Le nombre de nouvelles infections s'établit lui à 16'550 en Russie qui reste le quatrième pays le plus touché par la pandémie dans le monde.

Le vaccin Spoutnik V soumis à l'OMS pour préqualification

La Russie a soumis à l'Organisation mondiale de la santé une demande de préqualification de son premier vaccin contre le coronavirus, Spoutnik V.

La Russie avait annoncé début août avoir développé et enregistré le "premier" vaccin contre le Covid-19 mis au point par le centre de recherches moscovite Gamaleïa avec le ministère russe de la Défense.

Baptisé Spoutnik V, en référence au premier satellite artificiel de l'Histoire conçu par l'Union soviétique, il a été perçu avec scepticisme dans le monde, notamment parce qu'il n'avait pas atteint la phase finale des essais au moment de l'annonce. Une grande partie de l'élite politique russe a dit néanmoins s'être fait vacciner, Vladimir Poutine citant notamment l'exemple de l'une de ses filles. Et le gouvernement espère le déployer massivement dans le pays dans les prochains mois.

BRESIL - Près de 16'000 cas supplémentaires

Le Brésil a recensé 15'726 nouveaux cas confirmés au cours des vingt-quatre dernières heures, a rapporté lundi le ministère de la Santé. Selon les données gouvernementales, plus de 5,4 millions de cas ont été répertoriés dans le pays depuis le début de l'épidémie.

Les autorités sanitaires ont aussi signalé 263 décès supplémentaires, pour un total de 157'397 morts.

AUSTRALIE - Deuxième jour sans contamination à Melbourne

Durement frappée cet été par la deuxième vague épidémique, la ville de Melbourne (5 millions d'habitants) n'a enregistré mardi aucun nouveau cas de coronavirus, pour la deuxième journée consécutive, alors que la deuxième plus grande ville d'Australie s'apprête à mettre fin à trois mois de confinement.

A partir de minuit, dans la nuit de mardi à mercredi, les habitants pourront à nouveau se rendre chez d'autres personnes, dans un rayon de 25 kilomètres autour de chez eux, a annoncé mardi le Premier ministre de l'Etat. Les restaurants, salons de beauté et commerces pourront de nouveau accueillir des clients mais les salles de gym devront attendre le 8 novembre pour pouvoir rouvrir.

L'Australie, qui compte 25 millions d'habitants, totalise environ 27'500 cas depuis le début de la pandémie, et 905 décès.

JAPON - Un centre de contrôle du virus pour les Jeux olympiques

Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo, reportés à l'été 2021 en raison du Covid, envisagent de mettre en place un centre de contrôle des maladies infectieuses pendant l'événement, prévu du 23 juillet au 8 aôut.

Cette structure aurait la tâche colossale de coordonner les tests puis le traçage des personnes infectées au Covid-19, leur isolement et leur traitement.

Un groupe de travail composé de représentants des organisateurs, des autorités municipales et du gouvernement, a par ailleurs été constitué pour élaborer les lignes directrices de la politique sanitaire des Jeux. Des mesures telles que l'interdiction des poignées de main, la limitation des déplacements des athlètes ou la désignation d'itinéraires réservés afin de limiter les contacts et l'exposition au virus ont déjà été évoquées.

De leur côté, les organisateurs ont déclaré que l'existence d'un vaccin n'était pas indispensable et qu'un nouveau report n'était pas envisageable.

Aucune décision définitive n'est attendue avant la première partie de 2021.

HONG KONG - Assouplissement de certaines restrictions

Hong Kong va rouvrir les plages publiques et augmenter le nombre de personnes autorisées à s'asseoir en groupe dans les bars et les restaurants à partir de vendredi, alors que la ville continue d'assouplir les règles strictes mises en place en juillet.

Cet assouplissement intervient alors qu'aucun nouveau cas local n'a été enregistré ces dernières semaines, même si des cas extérieurs importés ont été observés.

IRAN - Records de mortalité quotidienne et de nouvelles infections battus

La République islamique a enregistré 346 décès supplémentaires au cours des dernières 24h, portant le bilan total à 33'299.

Le précédent record de mortalité (337 décès) avait été atteint la semaine dernière. L'Iran, pays le plus touché par la pandémie au Moyen-Orient, fait face depuis septembre à une recrudescence de la pandémie. Depuis février, l'Iran a enregistré 581'824 cas sur son sol.

RTSinfo avec les agences

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Une étude révèle que les asymptotiques perdent plus vite leurs anticorps

Une étude britannique a montré que les personnes asymptotiques sont plus susceptibles de perdre rapidement leurs anticorps que celles ayant montré des symptômes du nouveau coronavirus.

La proportion d'anticorps chez les personnes testées positives au virus a diminué de 22,3% au cours des trois mois, quand cette diminution a atteint 64% chez celles qui n'avaient pas déclaré avoir été touchées par le Covid-19.

Par ailleurs, cette étude montre que l'immunité acquise par les personnes guéries "diminue assez rapidement", en particulier chez les malades asymptomatiques. Elle pourrait ne durer que quelques mois.

Du 20 juin au 28 septembre, les deux organismes ont suivi 350'000 personnes choisies au hasard en Angleterre, qui se sont auto-testées régulièrement à la maison pour voir si elles disposaient d'anticorps au Covid-19.

La pollution atmosphérique augmenterait la mortalité par Covid-19

Une exposition à long terme à la pollution de l'air ambiant pourrait entraîner un risque accru de mourir du Covid-19, d'environ 15% en moyenne dans le monde, selon une étude internationale publiée mardi. En Suisse, elle aurait contribué à 22% des décès dus au Covid-19.

Cette proportion serait d'environ 19% en Europe, de 17% en Amérique du Nord, d'environ 27% en Asie de l'Est.