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Après l'attentat de Vienne, l'Autriche ferme des "mosquées radicales"

Une attaque a fait quatre morts après qu'un homme de vingt ans a ouvert le feu en plein centre ville de Vienne. [KEYSTONE - KEYSTONE]
Perquisitions en Allemagne après l'attentat de Vienne / Le Journal horaire / 23 sec. / le 6 novembre 2020
Le gouvernement autrichien a ordonné vendredi la fermeture de "mosquées radicales", quatre jours après l'attentat perpétré à Vienne par un sympathisant du groupe Etat islamique. Des perquisitions sont également en cours en Allemagne en lien avec l'assassin présumé.

Dans un communiqué, l'IGGÖ, la principale organisation représentant les musulmans, qui gère 360 mosquées, a confirmé avoir procédé à la fermeture d'un lieu de culte qui "violait sa doctrine". "La liberté est un bien précieux dans notre pays, que nous devons protéger contre les abus, y compris quand ils émanent de nos rangs", a commenté son président Ümit Vural.

Le gouvernement doit donner plus de détails dans l'après-midi, lors d'une conférence de presse de la ministre des Cultes et de l'Intégration Susanne Raab et du ministre de l'Intérieur Karl Nehammer.

Une quinzaine d'interpellations

Lundi soir, un homme de vingt ans a ouvert le feu en plein centre ville de la capitale autrichienne, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Il a été tué lors de l'intervention de police.

Dans la foulée de l'attaque, la police avait procédé à l'interpellation de seize hommes, dont certains déjà connus de la justice pour des infractions à caractère terroriste. Six de ces suspects ont été remis en liberté, a indiqué la porte-parole du parquet, les soupçons les concernant n'ayant pas été étayés.

ats/vajo

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Perquisitions en Allemagne

Des perquisitions ont été lancées vendredi dans trois localités du nord-ouest du pays, Osnabrück, Kassel et Pinneberg, à l'intérieur de locaux appartenant à des personnes qui "ne sont pas soupçonnées d'être impliquées dans l'attaque", a indiqué l'office fédéral de la police criminelle allemande sur Twitter.

Les autorités précisent qu'"il peut y avoir des liens avec l'assassin présumé". L'opération a été lancée sur requête des autorités autrichiennes, a précisé la même source.