"C'est la France qui à chaque fois est visée et est la cible du terrorisme, mais Nice aura payé un lourd tribut", a déclaré le Premier ministre, évoquant cet attentat et celui qui avait fait 86 morts sur la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016.
"L'ennemi, nous le connaissons, non seulement il est identifié, mais il a un nom, c'est l'islamisme radical, une idéologie politique qui défigure la religion musulmane en détournant ses textes, ses dogmes et ses commandements pour imposer sa domination par l'obscurantisme et la haine", a encore déclaré le chef du gouvernement, lors de la cérémonie organisée sur les hauteurs de la ville.
Gardes à vue levées
Neuf jours après l'attentat, toutes les gardes à vue ont été levées, dont celle d'un mineur de 17 ans, interpellé mercredi après-midi en région parisienne.
Au total, onze personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées depuis le début de l'enquête, ouverte par le parquet antiterroriste notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".
Assaillant hospitalisé
Vendredi, l'assaillant, grièvement blessé lors de son interpellation et également testé positif au coronavirus, a été transféré par avion et sous haute sécurité de Nice à Paris.
Celui-ci, dont le pronostic vital est toujours engagé, a été hospitalisé à Paris, selon une source proche du dossier. Il n'a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs.
Cette attaque terroriste est la troisième perpétrée en France depuis la republication début septembre de caricatures du prophète Mahomet par Charlie Hebdo.
afp/gma