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Le numéro 2 d'Al-Qaïda aurait été secrètement assassiné en Iran

Le numéro 2 d'Al-Qaïda aurait été assassiné en août à Téhéran. [Keystone - Peter Klaunzer]
Le numéro 2 d'Al-Qaïda aurait été secrètement assassiné en Iran / Le Journal horaire / 34 sec. / le 14 novembre 2020
Le numéro 2 d'Al-Qaïda a été assassiné secrètement en Iran au mois d'août, a rapporté vendredi le New York Times. Il était inculpé aux Etats-Unis pour des attentats perpétrés contre des ambassades américaines en Afrique de l'Est en 1998. L'Iran a dénoncé samedi une "information fabriquée".

Abdullah Ahmed Abdullah, qui figurait sur la liste des terroristes les plus recherchés par la police fédérale américaine (FBI), a été "tué par balle dans les rues de Téhéran par deux assassins à moto", ont confirmé des responsables des renseignements américains au quotidien new-yorkais.

Les meurtriers, qui ont tiré sur la voiture de la victime, ont aussi abattu sa fille, Miriam, veuve d'un des fils d'Oussama Ben Laden, le chef d'Al-Qaïda dans les années 1990.

L'assassinat, qui aurait été commis par des agents israéliens pour le compte des Etats-Unis, est survenu le 7 août, jour de l'anniversaire des attentats contre les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie en 1998, dans lesquels a été impliqué Abdullah Ahmed Abdullah selon la justice américaine.

La police fédérale américaine offrait 10 millions de dollars de récompense pour toute information menant à la capture de ce leader du groupe terroriste Al-Qaïda.

Démenti de l'Iran

De son côté, le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti samedi la nouvelle rapportée par le New York Times, estimant qu'il s'agit une "information fabriquée. Téhéran nie la présence de membres d'Al-Qaïda sur le sol iranien.

Les ennemis de l'Iran, les États-Unis et Israël, "essaient de rejeter la responsabilité des actes criminels d'Al-Qaïda et d'autres groupes terroristes dans la région et lient l'Iran à ces groupes par des mensonges et des fuites d'informations fabriquées de toutes pièces aux médias", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, dans un communiqué.

agences/asch

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