Le premier ministre britannique s'exprimait dans une tribune publiée mardi par le Financial Times. La création de nombreux emplois est espérée dans le cadre de cette "révolution verte", a ajouté le dirigeant conservateur, qui veut montrer que son gouvernement s'active pour réaliser ses promesses alors que les médias locaux font état de tensions et que l'un des principaux conseilleurs de Downing Street est sur le départ.
Développer l'éolien offshore, chauffer les logements et faire rouler les transports à l'hydrogène, promouvoir la voiture électrique, planter des milliers d'arbres, devenir un "leader mondial" en termes de capture et de stockage du CO2 mais aussi encourager le nucléaire au risque de fâcher les défenseurs de l'environnement.
Coût de 12 milliards de livres
C'est le plan en dix points de Boris Johnson, censé créer et soutenir jusqu'à 250'000 emplois, ont indiqué ses services dans un communiqué.
Ces mesures doivent permettre au Royaume-Uni, qui accueillera en 2021 à Glasgow la grande conférence de l'ONU sur le climat, la COP26, d'atteindre son objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre à l'horizon 2050.
Cette "révolution industrielle verte" mobilisera 12 milliards de livres d'investissement public, dont 1,3 pour accélérer le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques.
agences/br
Greenpeace réagit
L'ONG Greenpeace a salué l'interdiction des nouveaux véhicules à essence et diesel comme "un tournant historique dans l'action pour le climat"
Elle regrette toutefois que Boris Johnson "reste fixé sur d'autres solutions spéculatives, comme le nucléaire et l'hydrogène provenant d'énergies fossiles".