Plusieurs modifications devront être effectuées sur les appareils avant qu'ils ne puissent être remis en service.
L'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA), le régulateur aérien aux Etats-Unis, précise par ailleurs dans son communiqué mercredi qu'elle doit encore approuver la formation nécessaire pour les pilotes avant tout vol du Boeing 737 MAX dans le ciel américain.
Les compagnies devront également procéder à des travaux de maintenance sur les avions cantonnés au tarmac des aéroports depuis plus de 20 mois. Quant aux avions stockés chez Boeing, ils devront être examinés par un inspecteur de la FAA avant d'être envoyés chez les clients.
La compagnie American Airlines a néanmoins déjà prévu un vol fin décembre.
"Etape importante"
Le 737 MAX, qui était la locomotive des ventes de Boeing avant ses déboires, ne retournera pas non plus dans l'immédiat dans le ciel mondial: les autorités de l'aviation civile d'autres pays ont décidé de procéder elles-mêmes à leur propre certification.
Cette décision est une "étape importante", a réagi le constructeur aéronautique dans un communiqué, assurant être prêt à travailler avec les régulateurs du monde entier pour une remise en service rapide.
"Ces événements et les leçons que nous en avons tirées ont remodelé notre entreprise et concentré davantage notre attention sur nos valeurs fondamentales de sécurité, de qualité et d'intégrité", a ajouté le PDG David Calhoun, cité dans le communiqué.
Reprise des livraisons
Le Boeing 737 MAX fera son retour dans un secteur frappé de plein fouet par la pandémie. Avec des compagnies aériennes aux finances mal en point et un trafic en berne, Boeing a perdu au total 393 commandes sur les dix premiers mois de l'année.
Il va néanmoins reprendre ses livraisons, ce qui lui permettra d'être payé et de renflouer ses caisses. Le constructeur de Seattle a actuellement 450 appareils en stock.
afp/gma