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La Chine déjoue un attentat contre les JO

Un réseau terroriste voulait s'en prendre aux JO de Pékin.
Un réseau terroriste voulait s'en prendre aux JO de Pékin.
La Chine est sous la menace terroriste. La police a indiqué avoir tué en janvier des terroristes présumés qui préparaient des attentats contre les JO de Pékin, alors que l'équipage d'un avion de ligne a déjoué un attentat vendredi.

Des séparatistes présumés ont
été tués en début d'année dans le Xinjiang, région musulmane du
nord-ouest de la Chine. Ils préparaient un attentat contre les
prochains Jeux olympiques de Pékin, a annoncé un responsable
chinois cité dimanche par les médias officiels.

Les autorités chinoises ont démantelé fin janvier le groupe
séparatiste qui préparait des attentats. Deux militants ont été
tués et 15 autres arrêtés dans une opération de police menée le 27
janvier à Urumqi, la capitale de cette région. Cinq policiers ont
été blessés par des tirs de grenades artisanales.



Selon l'agence Chine Nouvelle, ce groupe aurait été lié à une
organisation classée terroriste par les Nations unies en 2002, le
Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM).

Un autre projet d'attentat

Parallèlement, un projet d'attentat terroriste contre un avion
assurant une liaison entre Urumqi et Pékin a été déjoué vendredi
dernier, a annoncé un responsable de la région autonome chinoise à
majorité musulmane du Xinjiang (nord-ouest).



Un avion de la compagnie China Southern Airlines a été obligé
d'atterrir à Lanzhou, capitale de la province de Gansu voisine du
Xinjiang, car "certaines personnes tentaient de provoquer une
catastrophe aérienne", a précisé Nur Bekri, président du
gouvernement régional du Xinjiang.



L'équipage est venu à bout des assaillants et tous les passagers
et membres d'équipage sont sains et sauf, a ajouté le responsable,
sans fournir d'autres détails.



agences/cer

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Des indépendantistes du Turkestan?

Près de dix millions de musulmans, dont les Ouïgours, une minorité turcophone, vivent dans la région autonome du Xinjiang, sur les 18 millions de musulmans que compte la Chine.

Certains groupes continuent à se battre pour l'indépendance du Turkestan oriental, qui a connu une existence éphémère avec deux Républiques entre 1930 et 1949. Le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) figure parmi ces groupes.

La Chine combat depuis longtemps ces séparatistes, affirmant que la plus grande menace terroriste sur son territoire est celle que pose l'ETIM qui est lié, selon elle, à Al-Qaïda et aux talibans.

L'ETIM est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et les Nations unies, mais on estime généralement qu'il ne compte que quelques dizaines de combattants.