Cette ambitieuse opération permettra également au géant asiatique de tester de nouvelles technologies, cruciales pour envoyer comme il le souhaite des astronautes sur l'astre lunaire d'ici 2030.
La sonde a été propulsée "avec succès" par une fusée Longue-Marche 5 à 04h30 heure locale (21h30 lundi en Suisse) depuis le centre spatial de Wenchang, sur l'île de Hainan, selon l'agence spatiale chinoise (CNSA).
Cette mission Chang'e 5 est la nouvelle étape du programme spatial chinois, qui avait frappé un grand coup début 2019 en faisant atterrir un engin sur la face cachée de la Lune, une première mondiale.
Grand puzzle
La sonde envoyée mardi a pour objectif de collecter environ 2 kilos de roches lunaires, notamment en creusant le sol jusqu'à deux mètres de profondeur.
Ces échantillons seront prélevés dans une zone géologique bien plus jeune que lors des précédentes missions soviétiques et américaines. Ils devraient permettre d'ajouter des pièces supplémentaires au grand puzzle de l'histoire de la Lune.
"Les scientifiques chinois et ceux d'autres pays auront tous l'opportunité d'obtenir, pour la recherche, les échantillons lunaires ramenés par Chang'e 5", a promis Pei Zhaoyu, directeur adjoint de l'organisme chargé de l'exploration lunaire à la CNSA.
Retour en décembre
La sonde devrait atterrir sur la Lune fin novembre. Le retour des roches sur Terre devrait intervenir début ou mi-décembre.
La Chine investit des milliards d'euros dans son programme spatial, afin de rattraper l'Europe, la Russie et les Etats-Unis. Elle a envoyé son premier astronaute dans l'espace en 2003.
afp/gma