Publié

Le Covid-19 n'est pas une excuse, il faut bouger, somme l'OMS

Courir peut être un bon moyen de faire de l'exercice en profitant de la nature et suivre ainsi les recommandations de l'OMS sur les activités physiques. [Alexandra Wey]
BH_2020-11-26T01:00:00_extra-1 / Le Journal horaire / 33 sec. / le 26 novembre 2020
La pandémie de Covid-19 ne doit pas être une excuse, "il faut rester actif" quel que soit son âge et son état de forme, encourage l'Organisation mondiale de la santé.

L'OMS a publié mercredi ses nouvelles directives sur l'activité physique. "Si nous ne restons pas actifs, nous courons le risque de créer une autre pandémie de mauvaise santé. Le résultat d'un comportement sédentaire", a mis en garde Ruediger Krech, chargé de la promotion de la santé à l'Organisation mondiale de la santé.

Pour l'heure, il n'y a pas encore de statistiques fiables, mais les confinements, restrictions de déplacements, fermetures de salles de sport ou de danse ont poussé beaucoup de gens à rester chez eux et interrompu les habitudes d'une activité physique régulière. Tout le monde peut et doit bouger: jeunes, vieux, femmes enceintes, quelle que soit la forme physique.

Bouger est indispensable pour la santé

Entre 4 et 5 millions de décès pourraient être évités chaque année si la population mondiale était plus active physiquement.

L'activité physique régulière est essentielle à la santé physique et mentale et pour prévenir les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le cancer. Elle aide aussi à réduire la dépression, l'anxiété et le déclin cognitif, améliore la mémoire et stimule la santé cérébrale de manière générale.

Pour l'OMS, les adultes devraient pratiquer au moins 150 à 300 minutes d'activités physiques modérées à vigoureuses par semaine, sans oublier la musculation deux fois par semaine. Pour les enfants et les adolescents, l'agence recommande "au moins 60 minutes par jour en moyenne.

agences/br

Publié

Coûts élevés en cas d'inactivité

La sédentarité a des conséquences sur la santé et peut susciter toute une palette d'effets délétères pour la santé.

Au niveau mondial, cette inactivité coûte cher en soins directs, 54 milliards de dollars, et 14 milliards de plus en pertes de productivité.