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La Première ministre néo-zélandaise proclame l'état d'urgence climatique

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a proclamé un état d'"urgence climatique". [AP Photo/Nick Perry]
La Première ministre néo-zélandaise proclame un état d'"urgence climatique" / Le Journal horaire / 3 sec. / le 2 décembre 2020
Mercredi, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a proclamé un état d'"urgence climatique" devant le Parlement. Elle a souligné la nécessité d'une action rapide en ce domaine dans l'intérêt des générations futures.

"Lorsque nous faisons des déclarations, c'est souvent qu'il y a une menace pour la vie, une menace pour les biens, et des urgences concernant la sécurité civile", a déclaré la dirigeante de centre-gauche. "Si nous ne réagissons pas au changement climatique, nous continuerons à subir ces urgences sur nos côtes".

"Votez en faveur de cette déclaration, tenez-vous du bon côté de l'histoire, faites partie de la solution que nous devons apporter collectivement à la prochaine génération", a-t-elle exhorté. Les parlementaires ont adopté la déclaration d'urgence climatique, largement symbolique, par 76 votes contre 43.

Neutralité carbone d'ici 2035

La Nouvelle-Zélande fait partie des pays qui se sont engagés à atteindre l'objectif de neutralité carbone pour les gaz à effet de serre d'ici 2050. Le pays, qui compte moins de cinq millions d'habitants, s'est également engagé à produire 100% d'énergie renouvelable d'ici 2035.

Le gouvernement de Jacinda Ardern, qui avait fait campagne sur les thèmes environnementaux avant son arrivée au pouvoir en 2017, est cependant accusé par certains de ne pas faire assez pour renforcer la réputation "propre, verte" du pays.

>> Ecouter le Point J consacré à Jacinda Ardern :

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Jacinda Ardern est-elle la meilleure dirigeante du monde? / Le Point J / 10 min. / le 12 novembre 2020

Politiques climatiques "insuffisantes"

Le groupe Climate Action Tracker - qui évalue les engagements des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre - estime que les politiques climatiques de la Nouvelle-Zélande sont "insuffisantes" pour atteindre ses objectifs dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat de 2015.

Greenpeace de son côté relève que l'objectif de neutralité carbone pour 2050 ne concerne pas le méthane, afin de préserver un secteur agricole vital pour Wellington. C'est l'une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre du pays.

Le Parlement britannique était devenu, le 1er mai 2019, le premier dans le monde à déclarer l'"urgence écologique et climatique", suivi par l'Irlande. Selon The Climate Mobilisation, un lobby américain faisant la promotion de ces déclarations, une dizaine de parlements ont fait de même, tout comme 1800 collectivités locales dans le monde.

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ats/vajo

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