"Ce furent quatre années fantastiques. Nous essayons de faire quatre ans de plus. Sinon, je vous reverrai dans quatre ans", a-t-il déclaré mardi soir, lors d'une fête de Noël à la Maison Blanche.
L'événement, en présence de responsables du parti républicain, n'était pas ouvert à la presse mais une vidéo de son discours a circulé peu après.
Reclus dans la Maison Blanche, Donald Trump, qui refuse toujours de reconnaître la victoire de Joe Biden, limite au maximum ses apparitions publiques, se contentant, en guise de communication présidentielle, de tweets colériques sur des fraudes électorales supposées, qu'aucun élément concret n'accrédite.
"A ce stade, nous n'avons pas vu de fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l'élection", a lancé mardi le ministre de la Justice Bill Barr. Ses mots ont d'autant plus de poids que cet ultraconservateur de 70 ans fait partie de la garde rapprochée du président.
>> Lire : Le ministre américain de la Justice n'a pas "vu de fraude" lors de la présidentielle
Campagne lancée le 20 janvier?
Dans cet étrange climat où le prochain président prépare son équipe et l'actuel relaie, de plus en plus seul, des théories du complot, Washington spécule sans fin.
Selon NBC, Donald Trump a évoqué avec des proches la possibilité d'annoncer le lancement de sa campagne pour 2024 le 20 janvier, jour de la prestation de serment de Joe Biden, à laquelle il n'assisterait donc pas.
agences/lan
Comme Grover Cleveland?
En théorie, rien n'empêche Donald Trump de tenter de nouveau sa chance en 2024. La Constitution américaine interdit d'assumer plus de deux mandats, mais en faire deux non consécutifs est une possibilité.
Un seul homme a réussi ce pari: Grover Cleveland, à la fin du XIXe siècle. Elu en 1884, il fut battu en 1888, puis élu de nouveau en 1892. Il est, dans les livres d'histoire, à la fois le 22e et le 24e président des Etats-Unis.