Les auteurs de ce document s'inquiètent des perturbations attendues dans les ports et des répercussions sur la sécurité. "Avec seulement sept jours ouvrés jusqu'à la fin de la période de transition, des inquiétudes significatives demeurent", a déclaré Hilary Benn, député travailliste présidant la commission.
"Le gouvernement n'est toujours pas en mesure de dire avec certitude aux entreprises, commerçants et citoyens ce qui va se passer dans tous les domaines affectés par les négociations", a-t-il poursuivi.
Paperasse et coûts supplémentaires
"Les entreprises qui exportent vers l'Union européenne seront confrontées à davantage de paperasse, des formulaires dont ils ne sont pas coutumiers et des coûts supplémentaires à partir du 1er janvier quoi qu'il arrive", qu'un accord de libre-échange soit conclu on non, a-t-il averti.
Si "des progrès ont été accomplis", la commission s'inquiète des perturbations dans les ports, et fait part de ses préoccupations quant à la sécurité du Royaume-Uni, qui n'aura plus accès aux bases de données des force de sécurité européennes.
Mesures d'urgence
Le rapport souligne que le gouvernement doit avoir des mesures d'urgence "solides" prêtes pour le 1er janvier. Un échec du gouvernement à ce sujet signifierait pour nombre de personnes et d'entreprises "le pire début d'année possible", dans une période déjà difficile en raison de la pandémie de coronavirus, selon le député d'opposition.
Il estime également qu'il ne reste que peu de temps aux entreprises pour se former à l'utilisation du système informatique de déclarations douanières, et insiste sur la nécessité d'avoir des personnels formés de manière adéquate aux douanes, et en nombre suffisant. "Si les bonnes personnes ne sont pas au bon endroit au bon moment, entreprises et commerçants seront confrontés à une tâche difficile", relève la commission.
Les députés notent enfin les risques de difficultés autour des ports en Irlande du Nord, seul territoire britannique à disposer d'une frontière terrestre avec un Etat membre de l'Union européenne, la République d'Irlande, malgré l'accord récemment trouvé entre Londres et Bruxelles à ce sujet.
afp/jpr