Le département d'Etat va fermer le consulat à Vladivostok, en Extrême Orient russe, et suspendre les activités de celui d'Ekaterinbourg, a indiqué un porte-parole, confirmant des informations de CNN. Il s'agit d'"optimiser le travail de la mission américaine en Russie", a-t-il dit. "Aucune action n'est prévue concernant les consulats russes aux Etats-Unis".
Selon CNN, qui cite une lettre adressée par le département d'Etat au Congrès, cette décision a été prise "en réponse aux problèmes permanents de personnel de la mission américaine en Russie à la suite du plafonnement imposé par la Russie en 2017 à la mission américaine et de l'impasse qui en résulte avec la Russie concernant les visas diplomatiques", a déclaré CNN.
L'ambassade, dernière représentation diplomatique
Dix diplomates américains affectés aux consulats seront transférés à l'ambassade américaine à Moscou tandis que 33 employés locaux vont perdre leur emploi, selon la chaîne. L'ambassade à Moscou deviendra alors l'unique représentation diplomatique des Etats-Unis en Russie.
La Russie avait fermé le consulat des Etats-Unis à Saint-Pétersbourg en mars 2018, après des mesures identiques prises par Washington dans le cadre de l'affaire de l'ex-espion russe Sergueï Skripal empoisonné au Royaume-Uni.
Les Etats-Unis ont accusé vendredi la Russie d'être très probablement derrière la gigantesque cyberattaque qui les a frappés. Cette opération pourrait, selon des experts en sécurité, permettre aux attaquants d'accéder à des systèmes informatiques cruciaux et des réseaux électriques.
Le directeur exécutif de l'équipe de transition de Joe Biden Yohannes Abraham a affirmé que l'attaque était source de "grande inquiétude", et que sous l'administration Biden, les cyberattaques rencontreraient une réaction infligeant un "coût substantiel". La Russie a nié être impliquée dans cette cyberattaque.
ats/ther
L'Otan et la Commission européenne vérifient leurs systèmes informatiques
L'Otan et la Commission européenne ont annoncé samedi vérifier leurs systèmes informatiques après une cyberattaque massive contre des agences gouvernementales américaines dont Washington accuse Moscou d'être responsable.
"A ce stade, nous n'avons découvert aucune preuve que la sécurité d'aucun réseau de l'Otan ait été compromise", a indiqué un responsable de l'Otan. "Nos experts continuent d'évaluer la situation, pour identifier et réduire tout risque éventuel pour nos réseaux", a-t-il ajouté.
Microsoft a indiqué jeudi soir avoir informé plus de 40 clients touchés par le logiciel utilisé par les pirates, précisant que la plupart se trouvent aux Etats-Unis.
Parmi les autres pays concernés figurent des membres de l'Otan comme la Belgique où se trouve le siège de l'Alliance, le Canada ou le Royaume-Uni.