Jimmy Lai, très critique à l'encontre de Pékin, est l'une des personnalités hongkongaises les plus connues à être visée par la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin pour rétablir le calme dans le territoire après plus de six mois de manifestations en 2019.
A 73 ans, le patron du tabloïd Apple Daily a effectué vingt jours de détention avant d'être remis en liberté le 23 décembre contre le paiement d'une caution de dix millions de HKD – soit 1,1 million de francs – et moyennant des conditions très strictes.
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Assigné à résidence, il s'est également vu interdire toute prise de parole en public et toute publication sur Twitter.
Le magnat des médias est accusé de "collusion avec des puissances étrangères" pour avoir appelé des gouvernements étrangers à sanctionner Hong Kong et la Chine en réponse à la politique menée par Pékin dans le territoire semi-autonome.
Jimmy Lai est également poursuivi pour fraude et pour avoir pris part à des rassemblements illégaux lors du mouvement de contestation de 2019.
ats/sjaq