Selon une notice publiée sur son site officiel, le chef d'Etat Kassym-Jomart Tokaïev a signé la ratification du deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Ce texte, ratifié l'année dernière par le Parlement kazakh, oblige ses signataires à abolir la peine capitale à l'intérieur de leurs frontières.
Les exécutions étaient suspendues au Kazakhstan depuis 2003. Des tribunaux continuaient néanmoins à condamner à mort des accusés pour des crimes exceptionnels, notamment ceux jugés comme relevant du terrorisme.
Peine capitale convertie en perpétuité
Un homme qui avait tué huit policiers et deux civils, lors d'un carnage dans la plus grande ville du pays, Almaty, en 2016, avait ainsi été condamné à mort. Cette sentence est désormais convertie en peine de prison à perpétuité.
Grand comme quatre fois la France, le Kazakhstan, une ancienne république soviétique, compte 18 millions d'habitants. La Russie a aboli la peine de mort de facto, sans l'interdire explicitement.
afp/cab