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Cent morts dans les attaques de deux villages dans l'ouest du Niger

Vue sur une habitation dans un village au Niger [Image d'illustration]. [Reuters - Zohra Bensemra]
Au moins 70 civils tués au Niger dans des attaques de deux villages / Le Journal horaire / 13 sec. / le 2 janvier 2021
Cent personnes ont été tuées samedi dans les attaques de deux villages de l'ouest du Niger, Tchoma Bangou et Zaroumadareye, a indiqué dimanche à l'AFP le maire de la commune. Il pourrait s'agir du pire massacre de civils dans ce pays visé par des groupes jihadistes.

"Nous venons juste de rentrer des lieux des attaques. A Tchoma Bangou il y a eu jusqu'à 70 morts et à Zaroumadareye 30 morts", a déclaré Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre les deux villages ciblés "par des terroristes venus à bord d'une centaine de motos".

"Il y a eu également 25 blessés dont certains ont été évacués à Niamey et à Ouallam pour des soins", a-t-il ajouté. "Pour attaquer les deux villages (distants de 7 kilomètres), les assaillants "se sont divisés en deux colonnes: pendant que l'une attaquait Zaroumadareye, les autres ont attaqué Tchoma Bangou", a précisé le maire.

Les deux villages sont situés à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey, dans la région de Tillabéri, frontalière du Mali et du Burkina Faso. Cette région est régulièrement visée depuis des années par des attaques de groupes jihadistes.

Jour de la présidentielle

Cette double attaque, annoncée samedi mais sans bilan précis par des élus locaux, a été perpétrée le jour même de la proclamation des résultats de la présidentielle, donnant largement en tête (39,33%) le candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur qui a promis de renforcer la lutte contre les groupes jihadistes.

Le pays de l'ouest de l'Afrique a déjà été le théâtre d'attaques de militants islamistes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique. Des attaques perpétrées près de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso, à l'ouest, et à la frontière avec le Nigeria, au sud-est, ont fait des centaines de morts l'an dernier.

Agences/asch

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