«Son récit décrit un climat familial imprévisible avec des
agressions humiliantes et non motivées de la part de la mère. Son
enfance l'a prédisposé idéalement à une invalidité émotionnelle», a
écrit la psychiatre Adelheid Kastner dans son rapport remis au
parquet d'après le journal «Österreich».
En conséquence, il a eu le besoin «de posséder un être humain tout
entier», a ajouté l'experte selon le quotidien .
Né pour violer
Le journal affirme s'être procuré les 130 pages du rapport
d'expertise, remis la semaine dernière au parquet de Sankt-Pölten
(est) qui juge Josef Fritzl «tout à fait responsable» selon des
informations de presse. Le parquet n'était pas joignable mercredi
matin pour un commentaire.
«Je suis né pour violer et je me suis retenu relativement
longtemps», a déclaré Josef Fritzl à la psychiatre selon
«Österreich», reconnaissant avoir «une veine maléfique». Il avait
déjà été condamné pour viol dans les années 1960.
ats/cht
Rappel des faits
Josef Fritzl, 73 ans, est accusé d'avoir séquestré et violé sa fille Elisabeth pendant plus de 24 ans dans la cave de sa maison d'Amstetten, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Vienne.
Sept enfants sont nés de cette union incestueuse.
Un nourrisson est décédé quelque temps après sa naissance faute de soins, a estimé un expert mandaté par le parquet dans le magazine «News» en septembre.
Sur les six enfants ayant survécu - âgés entre 5 et 19 ans -, trois ont été élevés avec leurs «grands-parents», tandis que les autres ont grandi reclus avec leur mère, sans voir la lumière du jour.