Des milliers de soldats de la Garde nationale, l'armée de réserve américaine, ont déjà été déployés, et ils seront jusqu'à 25'000 mercredi dans la capitale, pour protéger une large "zone rouge" allant de la colline du Capitole, où Joe Biden et Kamala Harris prêteront serment mercredi, à la Maison Blanche.
La ville reste traumatisée par l'assaut meurtrier sur le Capitole, le 6 janvier, quand des centaines de partisans de Donald Trump avaient envahi le siège du Congrès pour tenter d'invalider la victoire de l'ancien vice-président de Barack Obama.
Le président sortant, qui avait appelé ses supporteurs à marcher sur le Capitole, a été mis en accusation par la Chambre des représentants pour "incitation à l'insurrection" et son procès devant le Sénat pourrait s'ouvrir peu après l'investiture de son successeur.
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Depuis le 6 janvier, près de 70 manifestants ont été inculpés pour avoir participé aux violences et des centaines de personnes font l'objet d'une enquête. Parmi elles, des élus et des membres anciens ou actifs des forces de l'ordre.
Une cérémonie exceptionnelle
Signe de la tension qui règne dans la capitale fédérale, une répétition de la cérémonie au Congrès a été interrompue lundi matin et les participants ont été mis à l'abri en raison d'une "menace extérieure", selon la police, qui s'est avérée être une fausse alerte.
Cette cérémonie d'investiture sera exceptionnelle à plus d'un titre: n'y assistera qu'un parterre limité d'invités et pas de public, en raison de la pandémie de coronavirus. Un champ de plus de 190'000 drapeaux a été planté sur l'esplanade du National Mall pour représenter ce public absent.
Absent également, Donald Trump quittera tôt mercredi la Maison Blanche pour sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Il deviendra ainsi le premier président à refuser d'assister à la prestation de serment de son successeur depuis Andrew Johnson en 1869.
afp/lan