Ces 75 représentants ont été conviés par la Mission de l'ONU en Libye (MANUL) dont le nouveau chef Jan Kubis doit précisément entamer son mandat début février, après le pilotage intérimaire de l'Américaine Stephanie Williams. Dans son annonce jeudi soir, la MANUL n'a pas précisé si l'élection aurait lieu au Palais des Nations, comme plusieurs réunions récentes sur la Libye.
Le pays doit tenter de se réunifier après des années de conflit qui a fait de nombreuses victimes civiles. Il est divisé entre le Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et qui contrôle l'ouest du pays, et l'autorité de Khalifa Haftar à l'Est du pays.
Militaires étrangers et mercenaires
Malgré l'arrêt des violences, des dizaines de milliers de militaires étrangers et mercenaires en Libye, en soutien de chacun des deux camps, se trouvent toujours dans ce pays, selon les estimations. Ils étaient censés partir d'ici la fin de cette semaine.
Une résolution sera examinée dans quelques jours au Conseil de sécurité de l'ONU pour ajouter au mandat de la MANUL la surveillance de ce dispositif.
Une semaine pour se déclarer
Depuis jeudi, les candidats pour les trois sièges du Conseil présidentiel, dont celui de patron, et pour le mandat de Premier ministre ont une semaine pour se déclarer. Un comité de vérification de trois membres sera chargé de les valider.
Après des blocages pendant plusieurs mois, un comité consultatif du Forum du dialogue politique libyen (FDPL) avait trouvé un compromis la semaine dernière à Genève sur le mécanisme de désignation. Jeudi, des pays occidentaux s'étaient eux félicités de l'approbation mardi, par l'ensemble des membres du format politique, de ce dispositif. Les membres du FDPL se retrouveront du 1er au 5 février pour cette élection.
ats/jpr