Janet Yellen est la troisième membre du gouvernement à avoir été acceptée par la chambre haute du Parlement. La nomination du chef du Pentagon Lloyd Austin et celle de la directrice du renseignement Avril Haines avaient déjà reçu le feu vert. Le vote sur la nomination du secrétaire d'Etat Antony Blinken devrait avoir lieu mardi.
Démocrate et économiste respectée de 74 ans, l'ex-patronne de la Fed a été choisie par le président Joe Biden pour remplacer Steven Mnuchin à la tête du ministère de l'Economie et des Finances. Elle sera le visage de la politique économique du pays en proie à une crise économique causée par la pandémie de Covid-19.
Flou sur les impôts
Lors d'un grand oral au congrès la semaine dernière, celle qui va tenir les cordons du budget américain avait vigoureusement appuyé le plan de relance de 1900 milliards de dollars proposé par le nouveau président américain Joe Biden.
"Il y a un consensus à présent, sans nouvelle action, nous risquons une récession plus longue et plus dure et des cicatrices sur l'économie à long terme", avait justifié Janet Yellen devant les sénateurs.
Sur la question des ressources de l'Etat et des impôts, la future secrétaire au Trésor a indiqué qu'elle était d'accord d'augmenter le taux d'imposition des entreprises à 28%. En 2017, le gouvernement Trump l'avait fait tomber de 35% à 21%.
agences/br
Félicitations de l'Allemagne
Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, a salué la confirmation par le Sénat américain de la nomination de Janet Yellen au poste de secrétaire au Trésor, disant espérer qu'elle pourra contribuer à avancer vers un accord international sur la taxation des géants du numérique.
"Félicitations aux Etats-Unis pour avoir fait ce choix exceptionnel! Janet Yellen est une personne très impressionnante", a réagi Olaf Scholz, ajoutant être très impatient de collaborer avec l'ancienne présidente de la Réserve fédérale américaine.