Le kamikaze, qui fait partie des personnes tuées, était à bord
d'un fourgon chargé d'explosifs qu'il a lancé contre la brigade de
gendarmerie de Zemmouri el-Bahri, une plage populaire de l'est
algérois très fréquentée par les estivants en ces journées
caniculaires.
Une zone à risques
Le 3 août, un attentat suicide avait fait 25 blessés, dont
quatre policiers, à Tizi Ouzou (Kabylie), selon le ministre
algérien de l'Intérieur Yazid Zerhouni. Le kamikaze avait lancé à
l'aube son véhicule piégé contre un commissariat des renseignements
généraux de la police de la vieille ville, à proximité d'une
caserne de l'armée.
Le 23 juillet, un kamikaze à moto s'était fait exploser au passage
d'un convoi militaire à Lakhdaria, dans la même région, qualifiée
de "quadrilatère de la mort" par la presse, faisant treize blessés
parmi la patrouille selon plusieurs journaux.
C'est aussi près de Lakhdaria qu'un ingénieur français et son
chauffeur algérien avaient été tués le 8 juin dans un attentat à la
bombe revendiqué par la Branche Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Baqmi, ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat,
GSPC).
afp/hoj
Douze islamistes présumés abattus par l'armée
Les groupes armés de Boumerdès, une région très boisée et montagneuse adossée à la Kabylie, restent les plus actifs d'Algérie, où, selon des sources non-officielles, on compterait encore 300 à 400 islamistes armés.
L'armée, qui ratisse régulièrement la région à la poursuite de groupes armés, avait affirmé avoir tué 12 islamistes présumés dans une embuscade tendue près de Beni Douala (département de Tizi Ouzou) dans la nuit du 7 au 8 août.
La Branche d'Al-Qaïda au Maghreb a revendiqué cette semaine les attentats du 23 juillet et du 3 août.