"La décision sur la prolongation de la période de détention d'Alexeï Navalny jusqu'au 15 février reste sans changement", a déclaré le juge du tribunal de Krasnogorsk, près de Moscou.
L'opposant a dénoncé une "violation démonstrative de la loi", un "arbitraire" destiné à l'"intimider" et à "intimider tout le monde". Son avocate a annoncé aux journalistes qu'elle ferait appel de cette décision, tout en se disant "sans espoirs particuliers". Elle a estimé que ces procédures judiciaires visaient à "exclure de la vie politique du pays" son client.
Militant anticorruption et ennemi juré du Kremlin, Alexeï Navalny est la cible de multiples affaires judiciaires depuis son retour en Russie le 17 janvier après des mois de convalescence en Allemagne. Il avait été victime d'un empoisonnement présumé, dont il accuse le président Vladimir Poutine d'être responsable.
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Proches placés en détention
Plusieurs de ses proches, dont son frère Oleg et son alliée Lioubov Sobol, ont été placés en détention jeudi pour 48 heures pour "violation des normes sanitaires" au cours de manifestations non autorisées samedi dernier. L'avocat de Lioubov Sobol a dénoncé sur Twitter "du délire complet et de l'arbitraire".
Une militante du groupe contestataire Pussy Riot, Maria Alekhina, a également été placée en détention pour 48 heures pour le même motif, a indiqué sur Instagram sa camarade Nadejda Tolokonnikova. Anastassia Vassilieva, à la tête d'un syndicat de médecins en partie lié à Alexeï Navalny, a connu le même sort.
ats/vajo