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Ces élus républicains "complotistes" qui mettent le parti dans l'embarras

Aux États-Unis, des élus républicains font scandale pour leurs propos ouvertement complotistes et parfois racistes
Aux États-Unis, des élus républicains font scandale pour leurs propos ouvertement complotistes et parfois racistes / 19h30 / 2 min. / le 2 février 2021
Aux Etats-Unis, de nouveaux élus républicains font scandale pour leurs propos ouvertement complotistes et racistes. C'est le cas de Marjorie Taylor Greene, représentante de l'Etat de Géorgie, qui met la direction de son parti dans l'embarras.

Le sénateur Mitch McConnell, chef des républicains au Sénat américain, a qualifié lundi l'élue pro-Trump à la Chambre des représentants de "cancer pour le parti républicain" en raison de ses positions complotistes.

"Quelqu'un qui a suggéré qu'il n'y avait peut-être pas d'avion qui s'était écrasé sur le Pentagone le 11-Septembre, que les épouvantables fusillades dans les écoles avaient été mises en scène, (...) ne vit pas dans le monde réel", a-t-il déclaré dans un communiqué adressé au média The Hill, à propos de la députée Marjorie Taylor Greene.

Proche de QAnon

"Le vrai cancer pour le parti", ce sont les faibles élus républicains qui ne savent faire qu'une seule chose:  "perdre avec grâce", a réagi l'intéressée sur Twitter. "C'est la raison pour laquelle nous sommes en train de perdre notre pays", a ajouté Marjorie Taylor Greene.

Élue en novembre, la représentante de l'Etat de Géorgie de 46 ans revendique son soutien aux thèses complotistes de la mouvance d'extrême droite QAnon et se range derrière Donald Trump en affirmant que la victoire lui a été volée. 

Elle a récemment déclenché une tempête de critiques et d'appels à la démission pour des déclarations passées contre une victime de la tuerie du lycée de Parkland et des commentaires semblant appeler à l'exécution de démocrates.

Un "danger"

Si la parlementaire dit jouir du soutien de l'ancien président Donald Trump, à qui elle aurait parlé par téléphone, le chef des républicains à la Chambre des représentants Kevin McCarthy, qui fait face à des pressions d'élus l'appelant à agir, devrait s'entretenir avec elle cette semaine.

Un élu démocrate, Jimmy Gomez, a notamment expliqué jeudi dernier qu'il présenterait une résolution afin que Marjorie Taylor Greene, qui doit siéger à la commission de l'Education de la Chambre, soit expulsée du Congrès parce qu'elle représentait un "danger".

afp/jfe

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Alexandria Ocasio-Cortez, cible des conservateurs

Plus de 3 millions de vues pour son récit sur Instagram de l'assaut contre le Capitole, sa peur de mourir, et son évocation d'un traumatisme proche d'une agression sexuelle: la jeune élue du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez a confirmé lundi soir sa popularité sur les réseaux sociaux, mais aussi les dangers très concrets auxquels l'exposent ses positions très à gauche.

Pendant un peu plus d'une heure lundi soir, "AOC", comme tout le monde l'appelle, a raconté en Live, sur la plateforme où la suivent plus de 8 millions d'abonnés, comment elle s'est cachée dans des toilettes le 6 janvier, convaincue que les militants pro-Trump qui tambourinaient à la porte de son bureau allaient la tuer.

Elle a lié le traumatisme subi à celui d'une agression sexuelle, confiant pour la première fois publiquement en avoir fait personnellement l'expérience. "Je suis une survivante d'une agression sexuelle et je n'en ai pas parlé à grand monde dans ma vie", a-t-elle indiqué, sans donner plus de détails.