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Joe Biden adopte un ton ferme et défiant face à la Chine et l'Iran

Premier discours de politique étrangère de Joe Biden : Retour des Etats-Unis sur la scène internationale
Joe Biden adopte un ton ferme et défiant face à la Chine et l'Iran / Le Journal horaire / 26 sec. / le 7 février 2021
Interrogé dimanche par la chaîne CBS, le président américain Joe Biden a déclaré qu'il ne lèverait pas les sanctions contre l'Iran tant que le pays continuerait d'enrichir de l'uranium. Il a en outre évoqué une "compétition extrême" contre la Chine.

Dans un entretien enregistré par la chaîne CBS, qui a diffusé plusieurs extraits et dont l'intégralité sera diffusée dimanche dans l'après-midi (22h00 en Suisse), le président des Etats-Unis Joe Biden a très clairement balayé la possibilité de lever les sanctions contre l'Iran afin de sauver l'accord sur le nucléaire.

A la journaliste qui lui demande si les Iraniens doivent "d'abord cesser d'enrichir de l'uranium", le président américain répond avec un acquiescement de la tête, selon un extrait de cet entretien dont l'intégralité sera diffusée dans l'après-midi.

Plus tôt dans la journée de dimanche, le guide suprême iranien Ali Khamenei avait quant à lui prévenu que l'Iran ne reprendrait pas ses engagements pris en 2015 tant que les Etats-Unis n'auraient pas "entièrement levé" les sanctions imposées à l'Iran par Donald Trump.

"S'ils veulent que l'Iran retourne à ses engagements (...) les Etats-Unis doivent entièrement lever les sanctions, dans la pratique et non sur le papier", a-t-il affirmé dans un discours télévisé.

"Pas une once de démocratie" chez Xi Jinping

Dans la même interview, Joe Bien prévient que la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine prendrait la forme d'une "compétition extrême", tout en assurant qu'il voulait éviter un "conflit" entre les deux premières puissances mondiales.

Le président américain a expliqué qu'il n'avait pas encore parlé avec son homologue chinois Xi Jinping tout en précisant qu'il n'avait "aucune raison de ne pas l'appeler".

"Il est très dur", estime le président américain, "il n'a pas une once de démocratie en lui". "Je ne dis pas cela comme une critique, c'est juste la réalité", précise-t-il dans les extraits diffusés.

L'interview complète du président américain, la première du genre depuis son intronisation à la Maison Blanche, sera diffusée à 16h00 (22h00 heure suisse) en pré-match du Super Bowl. Ces interviews présidentielles diffusées en amont de cette grand-messe sportive et médiatique sont devenues une tradition ces dernières années.

jop avec agences

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