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Le G7 et l'UE augmentent leur participation au programme Covax - Le suivi de la pandémie dans le monde

Livraison de vaccins via le programme Covax en Afghanistan, 07.02.2021. [AP/Keystone - Rahmat Gul]
Livraison de vaccins via le programme Covax en Afghanistan, 07.02.2021. - [AP/Keystone - Rahmat Gul]
Les dirigeants du G7 ont annoncé plus que doubler leur soutien collectif à la vaccination anti-Covid, à 7,5 milliards de dollars. L'Union européenne, pour sa part, a doublé sa contribution à un milliard d'euros.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 2'441'900 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi à la mi-journée. Plus de 110'262'500 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 493'119 décès pour 27'895'990 cas recensés, selon le comptage de l'université Johns Hopkins.

Viennent ensuite le Brésil avec 243'457 morts et 10'030'626 cas, le Mexique avec 178'108 morts (2'022'662 cas), l'Inde avec 156'111 morts (10'963'394 cas), et le Royaume-Uni avec 119'387 morts (4'083'242 cas).

Le nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du total réel de contaminations, une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques restant toujours non détectée.

VACCINATION - Le G7 et l'UE augmentent leur participation à Covax

Les dirigeants du G7 ont annoncé plus que doubler leur soutien collectif à la vaccination anti-Covid, à 7,5 milliards de dollars, notamment via le programme onusien Covax, piloté par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) que Washington vient de réintégrer après le départ à grand fracas voulu par Donald Trump.

En plus des Etats-Unis, l'Union européenne a doublé sa contribution à un milliard d'euros tandis que l'Allemagne a débloqué de nouveaux fonds (1,5 milliard d'euros supplémentaires).

Ce programme vise à fournir cette année des vaccins anti-Covid à 20% de la population de près de 200 pays et territoires participants, mais il comporte surtout un mécanisme de financement qui permet à 92 économies à faibles et moyens revenus d'avoir accès aux précieuses doses.

FRANCE - Alcool interdit dans les rues de Lyon

La préfecture du Rhône a interdit la consommation d'alcool sur la voie publique samedi après-midi dans le centre de Lyon, afin de limiter les rassemblements autour des débits de boissons, jugés "propices à la diffusion épidémique".

Interrogé par franceinfo sur la possibilité d'un ras-le-bol des Lyonnais face à cette mesure qui s'ajoute au couvre-feu, le maire écologiste de la ville, Grégory Doucet, a répondu "tout à fait, je m'en suis d'ailleurs ouvert au préfet".

"Je crois que trop de règles nuit à la règle", a déclaré l'élu, ajoutant "qu'aujourd'hui, la réglementation qui existe déjà permet d'éviter les regroupements sur la voie publique, donc si certains se réunissent trop nombreux pour boire une bière, ou même un café, on a déjà l'arsenal juridique" pour les disperser.

ITALIE - Nouvelles restrictions

Le ministère italien de la Santé a annoncé vendredi un renforcement dans trois régions des mesures de lutte contre l'épidémie de Covid-19 mais a épargné de nouvelles restrictions aux deux plus grandes villes, Rome et Milan. La région de Campanie, qui comprend Naples, l'Emilie-Romagne avec son chef-lieu Bologne et le petit Molise, passeront de la catégorie "jaune" (risque modéré) à la catégorie "orange" (risque moyen) à partir de dimanche, a précisé le ministère.

Cela implique la fermeture des bars et des restaurants, qui peuvent rester ouverts jusqu'à 17h00 dans les régions "jaune". Cela signifie également des restrictions de déplacement supplémentaires, les personnes dans les régions "orange" ne peuvent pas quitter leur commune de résidence, sauf pour des raisons professionnelles ou en cas d'urgence.

Le premier foyer en Europe passait en zone rouge il y a un an

Le 22 février 2020, l'Europe découvrait le nom de la petite ville italienne de Codogno en Lombardie. Placée ce jour-là en zone rouge par les autorités, elle est le symbole de l'arrivée de la pandémie de coronavirus sur le Vieux continent.

Non seulement Codogno est la ville du patient zéro, mais elle a été fortement touchée par le virus, avec plus de 260 morts pour une commune de 15'000 habitants. Et ce premier foyer connu de Covid-19 en Europe s'apprête à inaugurer dimanche son monument aux morts du coronavirus.

>> Le reportage d'Eric Jozsef dans La Matinale :

Italie: Codogno, là où la pandémie à commencé (vidéo) [RTS - RTS]
Italie: Codogno, là où la pandémie à commencé (vidéo) / La Matinale / 4 min. / le 19 février 2021

ALLEMAGNE - Un "Monsieur vaccins" pour accélérer le mouvement

Le gouvernement allemand va nommer un directeur des vaccins pour assurer la coordination avec les laboratoires et accélérer la livraison des doses, a confirmé vendredi le ministre de la Santé, Jens Spahn.

Sa mission sera de veiller à ce que les laboratoires aient suffisamment de matières premières pour éviter des goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement.

Le déploiement des vaccins en Allemagne a démarré lentement en raison notamment de livraisons de doses plus faibles que prévu de la part des laboratoires Pfizer et de son partenaire BioNTech, et d'AstraZeneca.

Jeudi, un peu moins de trois millions de personnes avaient été vaccinées, soit environ 3,6% de la population.

DANEMARK - Durcissement aux frontières avec l'Allemagne

Le Danemark va durcir ses restrictions à la frontière allemande, après une recrudescence des cas de Covid-19 dans une localité frontalière du royaume scandinave, a annoncé vendredi le ministère de la Justice.

En raison de la situation épidémique à Flensbourg (nord de l'Allemagne), "le gouvernement a décidé d'intensifier ses efforts à la frontière dano-allemande, où la police, entre autres, fermera un certain nombre de passages frontaliers et passera à un contrôle aux frontières considérablement intensifié", a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué. A compter de samedi minuit, les autorités fermeront une dizaine de postes frontières.

En Allemagne, avec qui le royaume partage près de 70 kilomètres de frontière terrestre, la maire de Flensbourg, Simone Lange, a indiqué que toutes les nouvelles infections détectées dans sa ville ces derniers jours, soit 80, concernaient le variant B.1.1.7 du virus, apparu en Grande-Bretagne et considéré comme plus contagieux.

EUROPE - Baisse des cas saluée par l'OMS

La baisse des cas de Covid-19 à travers l'Europe donne du répit aux autorités, qui peuvent désormais évaluer leurs réponses face au virus et renforcer les systèmes de santé, a déclaré vendredi la direction régionale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Pour la première fois depuis septembre, le nombre de nouveaux cas signalés en une semaine est inférieur à un million dans l'ensemble des 53 pays de la région européenne pour l'OMS (dont plusieurs pays d'Asie centrale), a affirmé le directeur Europe de l'OMS, Hans Kluge, dans un communiqué.

Les nouveaux cas ont diminué pour la cinquième semaine consécutive, bien que leur nombre reste "élevé", a-t-il poursuivi, notant que "les nouveaux décès ont également diminué pour la troisième semaine consécutive".

ISRAEL-PALESTINE - Vaccination pour 100'000 travailleurs palestiniens

L'Autorité palestinienne a annoncé vendredi un accord avec Israël pour vacciner contre le Covid-19 quelque 100'000 Palestiniens travaillant sur le territoire israélien, où est menée une vaste campagne de vaccination. "Une réunion entre les ministères de la Santé palestinien et israélien a eu lieu pour chercher à limiter la propagation des nouveaux variants du coronavirus", a indiqué le ministère palestinien. "Il a été convenu de vacciner 100'000 Palestiniens qui travaillent en Israël".

Le ministère n'a pas précisé le début de cette campagne de vaccination et les critères sur la base desquels seraient choisis les travailleurs. Sollicitées par l'AFP, les autorités israéliennes n'ont pas confirmé dans l'immédiat cet accord.

Le ministère israélien de la Santé a seulement confirmé dans un communiqué la tenue d'une réunion à Ramallah, où de hauts responsables ont été informés par leurs homologues palestiniens de la situation sanitaire locale et ont visité un hôpital. Il s'est dit conscient du fait qu'Israël et les Palestiniens partagent une réalité géographique commune et que la propagation du virus dans le territoire palestinien "peut avoir un impact sur la morbidité des Israéliens".

BRESIL - Le cap des 10 millions de cas franchi

Le Brésil a franchi jeudi la barre des 10 millions de cas déclarés de Covid-19, en pleine deuxième vague épidémique. Le pays de 212 millions d'habitants est le troisième à passer ce cap, derrière les Etats-Unis et l'Inde.

Au total, le pays comptabilise 10'030'626 cas et 243'457 morts, ce qui en fait le deuxième pays le plus endeuillé au monde en chiffres absolus derrière les Etats-Unis (plus de 490'000 décès).

Cette annonce intervient alors que les critiques montent contre le président d'extrême droite Jair Bolosonaro, sur la lenteur de la campagne de vaccination massive.

Débutée en janvier avec le vaccin chinois CoronaVac et celui du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, elle a permis pour l'heure à 3% de la population brésilienne de recevoir une dose. Mais elle a dû être interrompue la semaine dernière dans plusieurs grandes villes, faute de réapprovisionnement par le gouvernement fédéral.

AFRIQUE - Plus de 100'000 décès comptabilisés

L'Afrique, qui subit une seconde vague de coronavirus, a passé la barre des 100'000 morts depuis le début de la pandémie (pour 3'793'660 cas déclarés), mais le bilan sur le continent pauvre d'1,2 milliard d'habitants est sans doute bien plus élevé.

La région, relativement épargnée, est la dernière, outre l'Océanie, à atteindre ce seuil franchi en avril par l'Europe. Mais ces chiffres se fondent uniquement sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays et ne reflètent qu'une fraction du total réel de contaminations.

RTSinfo avec agences

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Le vaccin Pfizer-BIoNTech stockable à des températures plus élevées

Le vaccin contre le Covid-19 de BioNTech et Pfizer peut être conservé pour deux semaines à des températures plus élevées que celles actuellement prescrites, selon des données publiées vendredi par les deux laboratoires, ce qui pourrait nettement faciliter sa distribution.

Les deux entreprises ont soumis vendredi au régulateur américain FDA des données qui "démontrent la stabilité du vaccin" quand il est stocké entre -25 et -15 degrés, soit la température de congélateurs médicaux courants.

Pour ce vaccin, l'un des trois utilisés dans l'Union européenne, le transport et stockage sont actuellement conditionnés au maintien de températures glaciales entre -80 et -60 degrés, nécessitant l'usage de contenants spécialisés, représentant le principal obstacle logistique dans la distribution du produit basé sur la technologie de l'ARN messager.

Première dose du vaccin Pfizer-BioNTech efficace à 85%

La première dose du vaccin contre le Covid-19 du duo pharmaceutique Pfizer-BioNTech est efficace à 85% deux à quatre semaines après son injection.

C'est ce qu'indique une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique The Lancet, menée sur le personnel médical du plus grand hôpital d'Israël.

L'Etat hébreu a lancé le 19 décembre une vaste campagne de vaccination contre le Covid-19 à la faveur d'un accord avec Pfizer permettant à Israël d'obtenir rapidement des millions de doses en échange de données biomédicales sur l'effet du vaccin.

Si de récentes études israéliennes ont chiffré à 95% l'efficacité du vaccin une semaine après la seconde dose, cette nouvelle étude menée par l'hôpital Sheba, situé près de Tel-Aviv, l'estime à 85% de deux à quatre semaines après la première dose.