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Les écoliers et professeurs enlevés il y a dix jours au Nigeria ont été libérés

Enfants et enseignants avaient été enlevés le 17 février à Kagara. [AFP - Kola Sulaimon]
Les écoliers et professeurs enlevés il y a dix jours au Nigeria ont été libérés / Le Journal horaire / 45 sec. / le 27 février 2021
Les 42 adultes et enfants enlevés il y a dix jours dans une école du centre-ouest du Nigeria ont été libérés, ont annoncé samedi les autorités locales. Vendredi, 317 jeunes filles ont été victimes d'un nouveau kidnapping de masse dans le nord du pays.

"Les élèves, les professeurs et leurs proches du Collège des sciences de Kagara ont retrouvé la liberté et sont reçus par le gouvernement local", a annoncé sur Twitter le gouverneur de l'Etat du Niger Abubakar Sani Bello, une région minée par les groupes criminels.

A la mi-février, des hommes armés avaient attaqué ce pensionnat public d'enseignement secondaire de Kagara, tuant un étudiant et emmenant avec eux 27 élèves, trois professeurs et 12 membres de familles du personnel.

>> Lire : Des dizaines d'élèves enlevés par des hommes armés au Nigeria

Les "bandits", comme les désignent les autorités, terrorisent les populations locales, mènent des kidnappings de masse contre rançon, enlevant désormais des enfants dans des écoles, pillent les villages et volent le bétail.

Opération en cours dans l'Etat de Zamfara

Vendredi, 317 jeunes filles scolarisées dans l'Etat de Zamfara, plus au nord, ont été également enlevées dans leurs dortoirs. Une opération de sauvetage est en cours, composée de forces de sécurité, mais aussi de villageois en colère.

>> Lire : Encore plus de 300 écolières enlevées dans le nord-ouest du Nigeria

Pas question de céder au chantage

Le président nigérian Muhammadu Buhari, très fortement décrié face à la situation sécuritaire catastrophique dans le nord du pays, a assuré vendredi soir qu'il ne "céderait pas au chantage" des "bandits".

A chaque nouveau kidnapping de masse, les autorités, fédérales ou locales, affirment ne payer aucune rançon aux ravisseurs. C'est cependant peu probable, selon des experts en sécurité qui craignent que ce mode de kidnapping se multiplie dans la région.

Ces bandes criminelles sont motivées par l'appât du gain, mais certaines ont tissé des liens forts avec les groupes djihadistes présents dans le nord-est du Nigeria.

afp/oang

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