L'ONU évoque près d'une vingtaine de morts au cours de manifestations en Birmanie
Les forces de sécurité birmanes ont en effet usé de méthodes de plus en plus meurtrières face aux manifestations contre le coup d'Etat du 1er février, et en sont venues à utiliser notamment des tirs à balles réelles. L'AFP a pu pour l'instant confirmer un bilan d'au moins huit morts.
"Nous condamnons fermement la répression de plus en plus violente des manifestations en Birmanie, et appelons les militaires à cesser immédiatement d'utiliser la force contre des manifestants pacifiques", a déclaré dimanche, dans un communiqué, Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU.
"Tout au long de ce dimanche, en plusieurs endroits du pays, policiers et militaires ont utilisé à l'encontre de ces manifestants non violents des armes létales et non-létales, faisant -selon des informations crédibles reçues par le Haut commissariat aux droits de l'Homme- au moins 18 morts et plus de 30 blessés"
Un bilan qui s'alourdit
Dans un premier temps, des sources locales avaient évoqué "au moins 6 morts". Des secouristes avaient cependant jugé qu'il était probable que le nombre de victimes soit bien supérieur.
Dans son communiqué, l'ONU appelle également à la libération de toutes les personnes arrêtées, y compris les personnalités politiques portées au pouvoir par les dernières élections, au premier chef desquelles Aung San Suu Kyi.
agences/ther