Le parti communiste déroule actuellement une intense propagande pour que le discours change. Lors d'une conférence de presse à Pékin, les autorités ont assuré que le Xinjiang était une région ouverte, où elles n’avaient rien à cacher.
Entreprises invitées sur place
Elles ont d’ailleurs invité ce les entreprises étrangères comme Nike ou H&M à venir elles-mêmes sur place pour constater les conditions de vie et de travail des minorités ethniques musulmanes. Le représentant du gouvernement a mis en garde les groupes internationaux contre toute politisation de leurs activités économiques.
Les grandes enseignes textiles européennes et américaines ayant renoncé à s’approvisionner au Xinjiang sont dans la tourmente depuis la fin de la semaine dernière. Elles sont victimes d’un vaste boycott en Chine suite aux sanctions occidentales pour violation des droits humains. Adidas, Nike, Zara, H&M sont les premières victimes de cet assaut.
>> Lire : H&M et Nike dans la tourmente en Chine après avoir boycotté le coton du Xinjiang
Possible délégation de l'ONU
Parallèlement, la Chine tente de convaincre des observateurs internationaux de venir constater la situation dans la région. Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a confirmé dimanche que l’ONU menait de "sérieuses négociations" en vue d’envoyer des représentants sur place. Une visite à laquelle la Chine se prépare depuis des mois à cette visite, et comme pour l'enquête de l’OMS à Wuhan en lien avec la pandémie, la Chine devrait exiger des conditions d’encadrement strictes.
mp/oang