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Barack Obama au téléphone avec le monde

Barack Obama continue de faire couler beaucoup d'encre, en Suisse aussi.
Barack Obama a passé de nombreux coups de fil vendredi matin.
Barack Obama s'est entretenu jeudi avec neuf dirigeants mondiaux. Il a évoqué les grands dossiers tels que la crise financière avec Nicolas Sarkozy et le processus de paix avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert.

Lors de l'entretien qualifié d'«extrêmement chaleureux» entre le
président américain élu et Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat
français a également tenu à «féliciter de vive voix» Barack Obama
pour «sa brillante victoire», a indiqué l'Elysée dans un
communiqué. «Les deux dirigeants sont convenus de se voir dans un
avenir assez proche», a aussi ajouté la présidence française.

Plus tôt dans la journée, l'Elysée avait fait savoir qu'aucune
rencontre n'était programmée entre le président en exercice de
l'Union européenne (UE) et le président américain élu en marge du
sommet du G20 sur la crise financière programmé le 15 novembre à
Washington. La présidence de la République a précisé qu'une
rencontre aurait lieu prochainement.

Amitié avec Israël

Le Premier ministre israélien démissionnaire Ehud Olmert a lui
appelé jeudi Barack Obama et les deux hommes ont discuté de la
nécessité de faire progresser le processus de paix israélo
palestinien, ont annoncé les services de Ehud Olmert. Les deux
hommes «ont parlé de la nécessité de poursuivre le processus de
paix et ce tout en assurant la sécurité d'Israël», dit le
communiqué diffusé par les services de d'Ehud Olmert.



Les deux hommes ont par ailleurs évoqué «la longue amitié qui lie
les Etats- Unis et Israël et la nécessité de préserver et renforcer
cette amitié», pouvait-il être encore lu dans ce texte.



Les pourparlers, relancés en novembre 2007 sous l'égide de
l'actuel président américain George W. Bush à Annapolis (Maryland),
ont été freinés par les violences entre Israéliens et Palestiniens
et l'instabilité politique de chaque côté. Ils ont par ailleurs
achoppé sur les questions clés des colonies, du sort des réfugiés
et du statut de Jérusalem.



La Maison Blanche a déclaré jeudi que la signature d'un accord
était peu probable d'ici le départ de George W. Bush, qui quittera
la présidence le 20 janvier prochain. C'était pourtant l'objectif
que s'était donné l'administration américaine.

De l'Australie au Mexique

Barack Obama a appelé les dirigeants australien, britannique,
canadien, français, allemand, israélien, japonais, mexicain et
sud-coréen pour les remercier de leurs messages de félicitations, a
précisé Stephanie Cutter, porte-parole du bureau démocrate pendant
la transition.



Selon Stephanie Cutter, Barack Obama a parlé jeudi aux Premiers
ministres australien Kevin Rudd, canadien Stephen Harper et
japonais Taro Aso, ainsi qu'à la chancelière allemande Angela
Merkel (lire ci-contre) et aux présidents mexicain Felipe Calderon,
qui l'a félicité, et sud coréen Lee Myung-bak.



afp/sun

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Merkel veut une collaboration étroite

Angela Merkel et Barack Obama se sont engagés jeudi soir par téléphone à coopérer étroitement, a annoncé la chancellerie vendredi. La chancelière a appelé le président américain élu pour le féliciter de sa victoire "historique".

"Conformément à leurs discussions en juillet, la chancelière et le futur président se sont engagés à collaborer étroitement pour relever les nombreux défis auxquels la communauté internationale est confrontée, comme le programme nucléaire iranien, la stabilisation en Afghanistan, le changement climatique et la crise financières", a déclaré la chancellerie.

"Barack Obama a remercié la chancelière pour ses voeux et pour l'hospitalité chaleureuse dont il a bénéficié lors de sa visite à Berlin en juillet", a-t-elle ajouté.

Barack Obama avait tenu le 24 juillet à Berlin son seul discours électoral hors des Etats-Unis, devant une foule enthousiaste de quelque 200'000 personnes ce qui en a fait le plus important rassemblement de sa campagne.

Les Hispaniques, artisans de la victoire d'Obama

Près de dix millions d'Hispaniques se sont rendus aux urnes lors de la présidentielle américaine et 66% d'entre eux ont voté pour Barack Obama.

C'est un changement "radical" par rapport à la présidentielle de 2004: il y quatre ans, seuls 43% des Hispaniques avaient voté pour John Kerry, ont souligné des experts. De plus, près de 10 millions d'Hispaniques ont voté, soit 2,4 millions de plus qu'en 2004.

Les jeunes, les Blancs, les classes ouvrières mais aussi les classes moyennes et même plus aisées ont voté mardi pour Barack Obama, qui est devenu le premier président noir des Etats-Unis. Mais les Hispaniques, de façon majoritaire, sont venus accentuer cette tendance.