"Suite au Brexit, la frontière entre le Royaume-Uni et l’Union européenne devient la frontière entre le sud et le nord de l’Irlande. Or, pour éviter de revenir à une frontière dure et visible comme durant le conflit, les contrôles se font dans les ports nord-irlandais. Pour les unionistes, très attachés à leur identité britannique, c’est une atteinte, souligne Emma Bell, professeure de civilisation britannique à l’université de Savoie Mont-Blanc et Nord-Irlandaise, dans le Point J.
Fait surprenant, de nombreux jeunes, adolescents même, participent aux émeutes, certes plus rares et moins violentes depuis le décès du Prince Philip.
"Beaucoup vivent dans des quartiers défavorisés, appauvris, avec un fort taux de chômage. Ils ont l’impression d’être déconsidérés et ce sentiment d’inégalité attise les émeutes", juge Emma Belll. En outre, la ségrégation perdure. Seuls 7% des jeunes Nord-Irlandais fréquentent des écoles mixtes, accueillant catholiques et protestants. La situation risque-t-elle de dégénérer?
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Caroline Stevan et l’équipe du Point J