Pour l'EMA, le vaccin Johnson & Johnson peut donc être employé. Le régulateur européen a déclaré dans un communiqué avoir établi un "lien possible" entre le vaccin du laboratoire américain et des cas de caillots sanguins, qui devraient "être répertoriés comme des effets secondaires très rares du vaccin".
"L'EMA trouve un lien possible avec de très rares cas de caillots sanguins inhabituels associés à des plaquettes sanguines basses", a déclaré l'EMA, ajoutant que cela "confirme que le rapport bénéfice-risque global reste positif".
Cas "très similaires" à AstraZeneca
"Les cas examinés étaient très similaires aux cas survenus avec le vaccin contre le Covid-19 développé par AstraZeneca, Vaxzevria", a précisé l'EMA.
Les huit cas survenus aux États-Unis, sur sept millions de personnes qui ont reçu le vaccin, concernent tous des personnes de moins de 60 ans, dont la majorité sont des femmes, a poursuivi l'agence.
"Sur la base des éléments actuellement disponibles, les facteurs de risque spécifiques n'ont pas été confirmés", a-t-elle déclaré.
afp/gma
Vaccin suspendu en Europe et aux Etats-Unis
Johnson & Johnson a retardé la semaine dernière le déploiement de son vaccin à travers l'Europe en attendant l'avis rendu par l'EMA.
Le directeur financier de J&J a affirmé mardi que le laboratoire restait "entièrement confiant" concernant son vaccin contre le Covid-19 et espérait trouver "très bientôt" une solution avec les régulateurs sur son utilisation, actuellement suspendue en Europe et aux Etats-Unis.
Les autorités sanitaires américaines ont recommandé mardi dernier "une pause" dans l'utilisation du Johnson & Johnson afin d'enquêter sur l'apparition de cas graves de caillots sanguins chez plusieurs personnes aux Etats-Unis.