"La situation actuelle au Proche-Orient est le fruit de la présidence Trump et du blanc-seing donné à la droite ultra-nationaliste. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'Etat israélien, alors que 40% de Palestiniens vivent dans cette ville, la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan et la visite du secrétaire d'Etat Mike Pompeo dans les colonies israéliennes ont accentué le désespoir des Palestiniens", détaille la chercheuse à l'Institut de Recherche stratégique de l'École Militaire et au Centre de Recherches Internationales de Sciences Po, à Paris.
Le conflit israélo-palestinien est le symbole de la faillite des droits humains face à la real politik
Pour autant, Amélie Ferey estime qu'un cessez-le-feu devrait être concédé ces prochains jours. "Mais sur le plan politique, rien n'est résolu. La question du retour des millions de réfugiés palestiniens et du statut de Jérusalem restent deux importants points d'achoppement".
Face à cette impasse, la communauté internationale peut-elle faire quelque chose? "Il y a une lassitude et un manque de volonté. Israël a été vu comme une forme de pont avancé de l'Occident dans la région alors qu'il n'y a aucun intérêt à s'allier avec les Palestiniens. Le conflit israélo-palestinien est le symbole de la faillite des droits humains face à la real politik".
Une issue est-elle envisageable? Et comment?
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