L'accord entre les pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada) "vise à mettre fin au financement public des centrales électriques conventionnelles au charbon d'ici à la fin de l'année", a expliqué la ministre allemande de l'Environnement Svenja Schulze.
"Le G7 convient que tout nouvel investissement dans la production d'électricité à partir du charbon dans le monde doit cesser maintenant, car il n'est pas compatible avec l'objectif" de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici la fin du siècle, comme fixé dans l'accord de Paris, a précisé Svenja Schulze dans un communiqué. Pour la ministre allemande, il s'agit d'un pas en avant important qui permettra aux pays industrialisés de pouvoir exiger de manière crédible que d'autres pays les suivent dans cette voie.
Centrales à gaz aussi sur la sellette
Un autre engagement a émergé de cette rencontre en vidéoconférence sous l'égide du Royaume-Uni: que l'approvisionnement en électricité soit décarboné "autant que possible" dans le courant des années 2030, c'est-à-dire qu'il se passe de charbon, de pétrole et de gaz.
Les ministres souhaitent également que leurs pays atteignent la neutralité climatique "au plus tard en 2050". L'Allemagne a récemment relevé ses objectifs climatique pour y parvenir dès 2045.
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Sommet "COP26" en novembre
Le Royaume-Uni, qui préside actuellement le G7, organisera la conférence sur le climat COP26 en en novembre prochain à Glasgow, sur place cette fois et non plus par vidéoconférence
Initialement prévu pour novembre 2020 et repoussé à cause du Covid-19, ce sommet réunira des dirigeants issus de 196 pays. Il interviendra, selon ses organisateurs, alors que le monde se trouve à "un moment critique" et constituera "un dernier espoir" dans la lutte pour préserver le climat.
afp/vic