Le pays comptait l'an dernier 143'000 hectares de cultures illicites, ce qui représente une diminution de 7% par rapport aux 154'000 de 2019, mais "la production de cocaïne continue à augmenter", a averti Pierre Lapaque, représentant de l'Office des Nations unies contre les drogues et le crime (Onudc).
Record d'hectares en 2017
Le gouvernement conservateur du président Ivan Duque, au pouvoir depuis 2018, a progressé dans la destruction des plantations de coca, matière première de la cocaïne, qui avaient atteint un record de 171'000 hectares en 2017.
"Nous avons toujours dit aux Colombiens que notre mission était d'affronter cette croissance exponentielle des cultures illicites (...) et de suivre la voie de la réduction" face à "cette menace", a-t-il déclaré durant la présentation du rapport de l'ONU à Bogota.
Priorité du président Duque
Depuis son arrivée au pouvoir en août 2018, le président Duque a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité et a lancé un plan anti-drogue qui vise à réduire les plantations de coca de moitié d'ici 2023.
La Colombie, minée par plus d'un demi-siècle d'un conflit armé alimenté par les recettes du narco-trafic, reste le principal producteur de feuilles de coca et de cocaïne du monde, devant le Pérou et la Bolivie. Les Etats-Unis en sont le premier consommateur.
afp/fgn