Au lendemain de l'annonce d'initiatives communes pour répondre aux grands défis mondiaux, comme la riposte à l'influence internationale croissante de la Chine et la prévention des pandémies, les pays industrialisés sont attelé à l'urgence climatique lors de leur rencontre à Carbis Bay (sud-ouest de l'Angleterre), la première en presque deux ans.
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L'enjeu était de taille pour le Royaume-Uni, qui souhaitait jeter les bases d'un consensus quelques mois avant la grande conférence de l'ONU sur le climat (COP26) qu'il accueillera en novembre à Glasgow, en Ecosse.
Limiter la hausse à 1,5°C
Le but est de limiter l'augmentation des températures en dessous de 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, seuil au-delà duquel les scientifiques estiment que le changement climatique deviendra incontrôlable.
Pour y parvenir, les dirigeants du G7 se sont prononcés pour une réduction d'environ de moitié de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, un objectif que certains pays entendent dépasser.
Ils veulent tourner le dos aux centrales alimentées par le charbon, énergie fossile la plus polluante, sauf si des mesures de compensation environnementale sont mises en place, comme le captage de CO2. Les aides publiques seront arrêtées dès cette année.
Aide aux pays défavorisés
Dans ce cadre, les dirigeants prévoient de signer un chèque allant jusqu'à 2 milliards de dollars pour accompagner la transition verte dans des pays défavorisés.
Les contributions du G7 seront augmentées en vue d'atteindre l'objectif des pays développés de financer à hauteur de 100 milliards de dollars par an d'ici 2025 les politiques climatiques des pays pauvres.
Les dirigeants de la France, de l'Italie, du Royaume-Uni, du Canada, des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Japon se sont aussi penchés sur le volet climatique du vaste plan mondial d'infrastructures présenté samedi pour les pays défavorisés en Afrique, Asie ou Amérique latine, pour encourager la croissance verte et tenter de contrer Pékin sur son propre terrain.
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Pour les militants écologistes, ces annonces sont trop molles ou trop floues: ils veulent plus d'actes et moins de mots. Greenpeace dénonce de "vieilles promesses" réchauffées et Extinction Rebellion a qualifié le sommet de "flop".
jfe et asch avec afp