Un maximum de 10'000 spectateurs autorisés sur les sites des JO de Tokyo - Le suivi du Covid-19 dans le monde
La pandémie de Covid-19 a fait plus de 3'868'393 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, ainsi que plus de 178'401'810 cas d'infection, selon un bilan établi par l'AFP lundi à la mi-journée.
Après les États-Unis avec 601'825 décès (pour 33'541'997 cas recensés), les pays les plus touchés, en chiffres absolus, sont le Brésil avec 501'825 morts et 17'927'928 cas, l'Inde avec 388'135 morts (29'935'221 cas), le Mexique avec 231'187 morts (2'477'283 cas), et le Pérou avec 190'425 morts (2'029'625 cas). Ce dernier pays est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 578 décès pour 100'000 personnes.
Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. L'OMS estime que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.
>> L'incidence du Covid-19 en Europe:
Parmi les pays européens les plus durement touchés, la Hongrie est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 310 décès pour 100'000 personne, suivi par la Bosnie-Herzégovine (294), la République tchèque (283) et la Macédoine du Nord (263).
JAPON - 10'000 spectateurs autorisés sur les sites des JO
Alors que le pays vient de lever l'état d'urgence, les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo ont décidé d'autoriser des spectateurs locaux avec une jauge de 50% sur les sites de compétition, et dans une limite maximum de 10'000 personnes. Mais les compétitions pourraient se dérouler à huis clos si les infections au Covid-19 se multiplient de nouveau, ont précisé les organisateurs.
Par ailleurs, le soutien aux JO augmente dans la population japonaise. Environ un tiers des Japonais sont désormais favorables à la tenue des Jeux olympiques cet été, contre seulement 14% le mois dernier, bien qu'une majorité d'entre eux préfèrent encore une annulation ou un nouveau report en raison de la pandémie, selon un nouveau sondage publié lundi.
Ce sondage renforce d'autres enquêtes récentes qui suggèrent que l'opposition à Tokyo-2020 baisse légèrement, à un mois de la cérémonie d'ouverture le 23 juillet. Le soutien à la tenue des JO reportés d'un an en 2020 est passé à 34%.
Toutefois, 32% des personnes interrogées souhaitent toujours l'annulation pure et simple des Jeux et 30% veulent qu'ils soient à nouveau reportés, contre 43% et 40% respectivement dans le sondage du mois dernier.
VACCINS - Le transfert de technologies s'organise
Le transfert de technologies pour lutter contre la pandémie va avancer. L'OMS a annoncé lundi à Genève un futur premier centre sur les vaccins ARN messager en Afrique du Sud. L'Afrique a fait face à une augmentation de près de 40% des cas la semaine dernière.
L'OMS est en discussion avec un consortium pour établir ce centre. Le personnel sera encadré pour savoir comment utiliser la technologie et des licences devraient permettre de fabriquer des doses. Des négociations ont lieu avec plusieurs entreprises prêtes à partager leur savoir-faire.
"C'est une étape importante qui donnera des résultats à moyen terme", a affirmé à la presse le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Un avis partagé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa qui estime, sans donner de date précise, que le dispositif contribuera à donner plus de marge de manoeuvre à l'ensemble de la région.
Le président français Emmanuel Macron a salué de son côté une avancée "pour tous ceux qui oeuvrent à un accès plus équitable" aux technologies de santé.
ITALIE - Mario Draghi opposé à la finale de l'Euro à Londres
Le chef du gouvernement italien Mario Draghi s'est dit opposé à Berlin à la tenue de la finale de l'Euro dans l'enceinte londonienne de Wembley.
La poussée de cas liée au variant Delta explique la position de Mario Draghi, qui veut "s'employer à ce que la finale du championnat européen ne se déroule pas dans un pays où les contagions sont en train de croître rapidement".
Le président du Conseil italien a fait cette déclaration alors qu'il était interrogé sur ce sujet lundi lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière Angela Merkel.
La Grande-Bretagne est confrontée ces dernières semaines à une hausse des cas de Covid-19, en raison de la propagation du variant Delta identifié en Inde. Le gouvernement de Boris Johnson a dû faire face à cette hausse des cas, et malgré une large couverture vaccinale, repousser de quatre semaines, jusqu'au 19 juillet, la levée des dernières restrictions instaurées en Angleterre.
FRANCE - Réouverture des discothèques dès le 9 juillet avec un pass sanitaire
Les discothèques, fermées depuis le mois de mars 2020, pourront rouvrir leurs portes en France le 9 juillet avec un pass sanitaire, a annoncé lundi le ministre chargé des PME Alain Griset. Une jauge de 75% devra être respectée à l'intérieur des établissement et le port du masque ne sera pas obligatoire, a précisé le ministre.
En parallèle, les concerts avec du public debout seront à nouveau autorisés en France à partir du 30 juin, "avec une jauge de 75% dans les établissements en intérieur, et une jauge de 100% en extérieur", a déclaré la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.
Le pass sanitaire (preuve de vaccination ou de test négatif récent) "ne sera exigé pour les concerts debout qu'au-delà de 1000 spectateurs attendus", comme c'est le cas actuellement pour tous les spectacles en configuration assise, a précisé Roselyne Bachelot.
Et pour ces concerts demandant le pass sanitaire à l'entrée, "le port du masque ne sera plus obligatoire mais recommandé", a-t-elle ajouté, soulignant que cette décision permettait de "finaliser la reprise des activités culturelles".
Pour les concerts comme pour les discothèques, les organisateurs pourront installer des barnums à l'entrée pour permettre aux clients qui n'auraient pas de pass sanitaire de réaliser un test de dépistage rapide, ont souligné les deux ministres.
ESPAGNE - Les discothèques rouvrent à Barcelone et Madrid
Les boîtes de nuit rouvrent lundi dans une partie de l'Espagne, notamment dans la capitale Madrid et à Barcelone, la deuxième plus grande ville du pays, grâce à la nette amélioration de la situation sanitaire.
Elles resteront en revanche toujours soumises à des restrictions d'affluence et d'horaires fixées par les régions, compétentes en matière de santé et de gestion de la crise sanitaire.
A Barcelone dans le reste de la Catalogne (nord-est), les discothèques vont pouvoir rouvrir, après plus d'un an de fermeture, jusqu'à 50% de leur capacité et jusqu'à 03h30 avec port du masque obligatoire sur la piste de danse et groupes de six personnes maximum en intérieur et 10 en extérieur avec distance de sécurité entre les groupes, a expliqué le gouvernement régional catalan.
A Madrid, les discothèques ne vont pouvoir ouvrir leur piste de danse qu'en extérieur jusqu'à 03h00 et avec des limites d'affluence également.
ETATS-UNIS - La fermeture des frontières avec le Mexique et le Canada maintenue
Les frontières terrestres des Etats-Unis avec le Mexique et le Canada vont rester fermées pour les déplacements non-essentiels jusqu'au 21 juillet au minimum, a fait savoir le département américain de la Sécurité intérieure.
Cette prolongation de 30 jours des mesures destinées à empêcher la propagation de la pandémie de coronavirus intervient après que le Canada a annoncé vendredi une décision similaire. Les restrictions frontalières entre les Etats-Unis et le Canada, en vigueur depuis mars 2020, devaient initialement prendre fin ce lundi.
Dans un communiqué, le département de la Sécurité intérieure a noté "des développements positifs ces dernières semaines" et a indiqué travailler, au côté d'autres agences fédérales américaines, avec le Canada et le Mexique pour "identifier les conditions dans lesquelles les restrictions pourront être assouplies en toute sécurité et de manière durable".
ISRAEL - Méfiance des Palestiniens face à un échange de vaccins avec l'Etat hébreu
Un accord entre Israéliens et Palestiniens portant sur 1,4 million de doses de vaccins contre le coronavirus est suspendu. En cause: des embûches dues à un retard de livraison, mais aussi à la méfiance des Palestiniens envers leurs propres autorités.
Cet accord devait permettre aux Palestiniens d’être vaccinés rapidement. Pour ce faire, Israël devait leur distribuer des milliers de doses Pfizer, et en échange l’Autorité palestinienne devait leur rendre le même nombre de vaccins en automne, une fois fournie par Pfizer.
Mais Israël a livré des doses qui expirent bientôt, certaines dans dix jours et d’autres à la fin du mois de juillet. Ce qui a alimenté les théories du complot. Très méfiants envers l’Autorité palestinienne, de nombreux Palestiniens ont cru qu’elle complotait avec Israël pour leur fournir des médicaments inefficaces. Côté israélien, on répète que les termes du contrat étaient parfaitement clairs.
TADJIKISTAN- Premiers cas détectés depuis janvier
De nouveaux cas de coronavirus ont été détectés au Tadjikistan, ont déclaré lundi les autorités de ce pays d'Asie centrale qui ont officiellement annoncé en janvier que l'épidémie y était terminée.
Cette annonce a été faite par l'organe gouvernemental chargé de la lutte contre le Covid-19, dans un communiqué cité par l'agence de presse publique Khovar.
La population a fait preuve d'une "négligence qui peut aboutir à n'importe quelle situation", a expliqué cette instance responsable des mesures de lutte contre le coronavirus, évoquant notamment le non-respect par les citoyens du port de masque obligatoire dans les endroits publics.
Il s'agit des premiers cas officiellement enregistrés depuis le 10 janvier dans cette ex-république soviétique très pauvre. Le nombre des nouveaux cas détectés n'a toutefois pas été précisé.
RUSSIE - Record de contaminations à Moscou
La capitale russe et sa région, ainsi que la deuxième ville du pays, Saint-Pétersbourg, sont particulièrement touchées par cette nouvelle vague, entraînant des records de contamination tandis que la campagne de vaccination patine.
La région de Moscou a ainsi enregistré lundi sa plus forte hausse quotidienne depuis le début de la pandémie avec 1811 cas, tandis que la capitale affiche 7584 nouvelles infections. En fin de semaine dernière, les cas quotidiens dépassaient les 9000.
Selon le maire de Moscou, environ 90% des nouveaux cas sont dus au variant Delta, plus contagieux, apparu en Inde et qui menace de submerger les hôpitaux de la capitale.
Dans ce contexte, le directeur du centre Gamaleïa à l'origine du vaccin russe Spoutnik V, a affirmé que la double injection "protège contre tous les variants actuellement connus, en commençant par le britannique et jusqu'au variant Delta, le variant indien".
Ces propos visent à encourager la population russe à se faire vacciner, alors que la campagne d'immunisation est à la traîne sur fond de méfiance et malgré les appels répétés du président Vladimir Poutine.
INDE - La vaccination gratuite pour tous
L'Inde a instauré lundi la gratuité de la vaccination contre le Covid-19 pour tous les adultes dans le but de dynamiser la campagne d'immunisation. La campagne indienne de vaccination a connu un ralentissement considérable ces derniers mois en raison d'une pénurie de vaccins et ce, alors même que le pays subissait une féroce deuxième vague épidémique entre la fin mars et la mi-mai.
Jusqu'à présent, quelque 275 millions de doses de vaccins seulement ont été administrées, et à peine 4% de la population ont été complètement vaccinés. L'objectif du gouvernement est d'immuniser 1,1 milliard d'adultes d'ici la fin de l'année.
A noter que le déploiement de la vaccination gratuite coïncidait avec la Journée internationale du yoga marquée par un discours matinal à la nation de Narendra Modi vantant les bienfaits de la pratique, en tant que source de "force intérieure".
Depuis le début de la pandémie, le gouvernement indien n'a eu de cesse de vanter les vertus du yoga et des traitements à base de plantes médicinales dont les ventes ont explosé.
Cependant le mois dernier, nombre de médecins indiens se sont inscrits en faux, en arborant un brassard noir, contre Baba Ramdev, un gourou proche de l'administration Modi, qui affirmait que le yoga pouvait soigner et guérir les malades du Covid-19.
INDONESIE - Cap des 2 millions de cas dépassé
L'Indonésie a dépassé lundi le cap des deux millions de cas de coronavirus alors que le pays d'Asie du Sud-Est voit une nouvelle vague de contaminations accélérer et que les hôpitaux sont proches de la saturation, laissant craindre une flambée incontrôlable de l'épidémie.
Le pays a enregistré 14'536 cas de Covid-19 lundi, un nouveau record par rapport au précédent plus haut de fin janvier. Au total, l'Indonésie affiche plus de 2 millions de cas et près de 55'000 morts pour près de 270 millions d'habitants.
La nouvelle vague de contaminations a été mise sur le compte des millions d'Indonésiens qui ont voyagé dans le pays pour rejoindre leurs proches à la fin du ramadan, malgré l'interdiction de cette grande migration annuelle.
Alors que l'OMS a appelé le gouvernement indonésien à renforcer les restrictions sanitaires, la capitale encourage les salariés à travailler à domicile et a réduit les heures d'ouverture des commerces mais les autorités n'ont pas pris à ce stade de mesures strictes à l'échelle nationale.
TUNISIE - Confinement général dans quatre régions
Le gouvernement tunisien a annoncé avoir décrété un nouveau confinement général dans quatre régions, où le taux de contamination au coronavirus dépasse les 0,4%. Il s'agit des gouvernorats de Béja (nord-ouest), Siliana, Zaghouan (nord) et Kairouan (centre) qui seront confinés pour une semaine, jusqu'au 27 juin. Ces régions ont enregistré plus de 400 cas positifs pour 100'000 habitants au cours des 14 derniers jours.
La Tunisie, qui a levé la plupart des restrictions à l'approche de la saison touristique, à l'exception d'un couvre-feu de 22h00 à 5h00, enregistre actuellement plusieurs dizaines de décès et plus de 2000 nouveaux cas confirmés par jour.
Le pays a détecté au total 38'1175 cas confirmés et 13'960 morts depuis mars 2020, selon le ministère de la santé.
RTSinfo.ch et les agences