Avant cette nouvelle interdiction, le gouvernement hongrois avait déjà proscrit l'union ou l'adoption entre personnes de même sexe, ainsi que l'inscription du changement de genre à l'état civil.
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"Le problème de Viktor Orban avec la communauté LGBT+ est le même qu'il a avec d'autres minorités depuis qu'il est au pouvoir comme les Roms, les réfugiés ou le milieu universitaire. C'est diviser pour mieux régner, pour faire penser à autre chose", analyse Amélie Poinssot, autrice de "Dans la tête de Viktor Orban" chez Solin - Actes Sud.
En Hongrie, les homosexuels ne sont toutefois pas persécutés comme en Russie. "L'Union européenne sert de garde-fou. A Budapest, c'est une communauté très vivante, qui dispose de lieux, de bars. La province est beaucoup plus conservatrice et la vie d'un gay y est plus compliquée", tempère Amélie Poinssot.
Cette politique homophobe reflète-t-elle le sentiment général de la population hongroise? Entre la Hongrie, la Roumanie, la Pologne, peut-on parler d'une sorte d'axe homophobe à l'est de l'Europe?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J