Cette libération a été décrite par certains militants comme un stratagème de l'armée, qui a renversé le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi lors d'un coup d'Etat le 1er février, pour détourner l'attention de la répression sécuritaire en cours.
Les pays occidentaux et les pays voisins de la Birmanie font pression sur l'armée pour qu'elle libère les milliers de personnes arrêtées lors de manifestations.
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Emprisonnés en vertu d'un article de l'époque coloniale
De nombreux opposants à l'armée ont été détenus, et certains condamnés, en vertu d'un article du code pénal de l'époque coloniale qui interdit la publication d'informations susceptibles de "provoquer la peur ou l'alerte" ou de troubler "l'ordre public" et qui est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Aung San Suu Kyi est jugée pour une infraction similaire, entre autres, et reste en détention.
"Au total, 2 296 personnes ont été libérées. Elles ont pris part aux manifestations, mais ne tenaient pas de rôles de premier plan. Elles n'ont pas participé à des actes violents", a déclaré le porte-parole de l'armée, Zaw Min Tun, au site d’information Irrawaddy.
reuters/ther