En fin de soirée samedi, les pompiers n'étaient pas parvenus à éteindre le feu, qui continue de faire rage dans le district d'Arakapas situé au nord de la ville portuaire de Limassol.
Quatre travailleurs égyptiens ont péri, ont annoncé dimanche les autorités, le président évoquant l'une des pires catastrophes de l'histoire récente de l'île méditerranéenne.
Des villages du district voisin de Larnaca, ville côtière située à une cinquantaine de kilomètres de Limassol, ont été évacués par précaution. La fumée provoquée par l'incendie était visible depuis Larnaca.
Situation qualifiée de "difficile"
Le ministre des Affaires étrangères Nikos Christodoulides a indiqué à l'agence de presse nationale CNA que les autorités avaient demandé l'assistance d'Israël, dont les côtes sont situées à un peu plus de 200 kilomètres. "Nous avons demandé quatre avions", a-t-il précisé.
Le ministre de l'Agriculture Costas Kadis a affirmé de son côté avoir demandé l'aide de l'UE, évoquant une situation "difficile".
Mécanisme européen déclenché
Le président chypriote Nikos Anastasiades a remercié dans un tweet la Grèce, qui a envoyé deux canadairs, et Israël, qui a répondu à l'appel. Selon des responsables, deux autres avions bombardiers d'eau sont attendus d'Italie dans le cadre du mécanisme d'aide d'urgence européen.
Plus de vingt véhicules des pompiers, six hélicoptères et quatre avions sont déjà mobilisés, ainsi que des membres des troupes britanniques stationnées sur les bases du Royaume-Uni installées sur l'île.
Chypre fait face à une vague de chaleur depuis le début de la semaine, avec des températures dépassant parfois les 45 degrés celsius.
afp/oang