Seule candidate à sa succession, la dirigeante d'extrême droite, à la tête du RN depuis 2011, a été élue à 98,35% des voix des adhérents. Elle prendra la parole à 15h pour évoquer des thèmes fondamentaux de son parti, comme l'immigration.
Devant la presse, elle s'est déjà dite "extrêmement combative et déterminée" et pas du tout "découragée" pour la présidentielle, après une défaite aux régionales qui a généré des questionnements. "Je n'ai pas de doutes sur ce qui est nécessaire de faire pour la France".
"Rien n'est perdu, il y a encore un chemin" vers la victoire, a de son côté assuré dès samedi le numéro deux du parti Jordan Bardella, très applaudi et qui a été le mieux élu au conseil national ("parlement" du parti), baromètre d'influence au sein du parti.
Jordan Bardella, président par intérim
Jordan Bardella, 25 ans, a été désigné dimanche "premier vice-président" du Rassemblement national, ce qui le portera à remplacer Marine Le Pen à la tête du parti pendant la campagne présidentielle, selon la nouvelle direction du RN présentée à son congrès réuni à Perpignan.
Le passage de témoin aura lieu à la rentrée politique du RN prévue en septembre. Les militants du parti ont voté samedi un changement de statuts qui permet cette présidence par intérim "pendant 12 mois".
Dans ce cas, le président du parti est remplacé par le vice-président et, s'il y en a plusieurs, par le "premier d'entre eux". Le maire de Perpignan Louis Aliot, qui convoitait aussi ce poste, a été désigné "vice-président", ainsi que le maire d'Hénin-Beaumont Steeve Briois.
afp/vajo