Les cinq organisations du pôle écologiste (EELV, Générations, Mouvement des progressistes, Génération écologie et l'Alliance écologiste indépendante) ont mandaté 219 parrains et marraines qui ont pu voter pour sept candidatures déclarées, selon les organisateurs.
Le candidat centriste Jean-Marc Governatori, qui avait dénoncé avoir été spolié de ses parrainages par l'exclusion du Cap 21 de Corinne Lepage mercredi dernier pour des divergences sur certains engagements à tenir, n'a pas rassemblé suffisamment de parrainages.
La primaire "sera l'événement de la rentrée", a avancé Hélène Hardy, membre de l'équipe organisatrice, qui a promis "a minima deux débats" publics entre les quatre candidats.
Duel Macron-Le Pen "pas une fatalité"
"La primaire est une chance, car c'est un exercice démocratique, une manière de dire aux citoyens que tout ne se joue pas dans l'isoloir en avril 2022 et que le duel Macron - Le Pen n'est pas une fatalité", a souligné Sandrine Rousseau.
Delphine Batho a "appelé les Français à s'inscrire massivement pour venir donner à l'écologie l'élan dont elle a besoin pour gagner l'élection présidentielle".
Alors que la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo rassemble à Villeurbanne lundi ses troupes pour avancer un peu plus vers une candidature, Yannick Jadot a pointé "les limites de la social-démocratie quand elle gouverne".
Premier tour du 16 au 19 septembre
Eric Piolle a pour sa part insisté sur la dimension sociale alors que "beaucoup de Français ne partent pas en vacances". Selon lui, la primaire va démontrer que l'écologie peut "transformer les enjeux climatiques en emplois", une politique "déjà portée dans les mairies" vertes - Grenoble, Bordeaux ou encore Strasbourg.
Le premier tour de la primaire aura lieu du 16 au 19 septembre, le deuxième tour du 25 au 28.
afp/kkub