Le jeune homme de 24 ans a été reconnu coupable mardi de terrorisme, pour avoir foncé à moto sur des policiers, et de sécession. Il avait lancé son engin sur la police anti-émeute lors d'une manifestation le 1er juillet 2020, avec un drapeau barré du slogan "Libérez Hong Kong, Révolution de notre temps".
Procès sans jury de quinze jours
Le militant, blessé dans l'accident et qui se déplace depuis en fauteuil roulant, est en détention depuis un an. Le jugement a été prononcé après un procès sans jury qui a duré quinze jours.
>> Lire : Un premier condamné en vertu de la loi sur la sécurité à Hong Kong
Première condamnation sous la nouvelle législation, la sentence de vendredi est considérée comme un indicateur important de la manière dont seront traités des cas similaires à l'avenir. Plus de 120 personnes ont été arrêtées en vertu de la loi sur la sécurité nationale, dont le magnat des médias Jimmy Lai, 73 ans, et d'autres militants pro-démocratie.
afp/oang
Arrêté pour avoir hué l'hymne chinois
La police de Hong Kong a déclaré vendredi avoir arrêté un homme de 40 ans qui avait hué l'hymne national chinois dans un centre commercial alors qu'était diffusé en direct le sacre olympique de l'escrimeur hongkongais Cheung Ka Long.
Plus d'une centaine de personnes s'étaient rassemblées dans ce centre commercial pour regarder le champion olympique de fleuret monter sur le podium. Certaines scandaient "Nous sommes Hong Kong" et ont applaudi, selon des vidéos consultées par l'agence de presse Reuters. Selon la police, la personne arrêtée aurait en outre brandi un drapeau colonial britannique de Hong Kong et chanté des slogans avec d'autres individus.
"Incitation à la haine"
L'objectif présumé de l'individu était "d'inciter à la haine et de politiser le sport", et sa conduite, prise dans son ensemble, pourrait porter atteinte à l'hymne national, a déclaré la police, ajoutant que l'homme en question serait un journaliste.
Hong Kong a adopté une loi en juin 2020 qui criminalise le non-respect de l'hymne national chinois. Toute personne reconnue coupable d'avoir utilisé à mauvais escient ou d'avoir insulté l'hymne est passible d'une peine d'emprisonnement de trois ans et d'une amende.
Reuters/vic