Ce rebondissement intervient alors que la justice chinoise doit annoncer mercredi son verdict dans une autre affaire visant un ressortissant canadien, le consultant Michael Spavor, soupçonné d'espionnage.
L'arrestation en Chine de ce dernier et d'un troisième Canadien, l'ex-diplomate Michael Kovrig, avait enflammé fin 2018 des relations bilatérales déjà dégradées par l'interpellation quelques jours plus tôt au Canada, sur demande américaine, de Meng Wanzhou, une haute responsable du géant chinois des télécommunications Huawei et fille du fondateur.
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Peine de mort "appropriée" selon le tribunal
Déjà reconnu coupable dans le passé au Canada de trafic de drogue, le Canadien clamait son innocence et assurait être allé en Chine pour y faire du tourisme. Condamné en première instance en 2019 à la peine capitale, il avait fait appel.
Le tribunal populaire supérieur de la province du Liaoning (nord-est) "a décidé de rejeter l'appel et de confirmer le verdict initial", a-t-il indiqué mardi dans un communiqué. "Les faits constatés en première instance sont clairs, les preuves fiables et suffisantes", a-t-il précisé, soulignant que la peine de mort est donc "appropriée".
Le verdict a été annoncé alors que Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei, comparaît actuellement devant un tribunal canadien pour une dernière série d'audiences consacrées à son éventuelle extradition vers les Etats-Unis. La justice américaine veut la juger pour fraude bancaire.
ats/ther