Créé en 1973, le Syndicat des enseignants professionnels (PTU) était le plus grand syndicat de la ville, avec quelque 95'000 membres. Il avait un rôle important dans le mouvement pro-démocratie.
"Après en avoir discuté, le comité exécutif a décidé à l'unanimité de dissoudre le syndicat", a déclaré à la presse Wai-wah, le président du PTU, évoquant une décision "déchirante". "L'environnement social et politique a changé rapidement ces dernières années, nous sommes sous forte pression. Nous ne trouvons pas de solution à la crise à laquelle nous faisons face", a-t-il dit.
Un syndicat dans le viseur des autorités et de Pékin
Le régime de Pékin réprime durement ses opposants depuis les immenses et parfois violentes manifestations pro-démocratie qui ont secoué la ville il y a deux ans.
Le PTU, pourtant l'une des voix les plus modérées du mouvement pro-démocrate, a été très critiqué par les autorités de Hong Kong et de Pékin, qui estiment que les enseignants ont joué un rôle-clé pour pousser les jeunes à descendre dans la rue.
Le mois dernier, de nombreux médias d'Etat chinois avaient publié des articles sur le syndicat, qualifié de "tumeur maligne qu'il faut enlever".
ats/ther
La loi chinoise contre les sanctions étrangères sera adoptée
La loi chinoise contre les sanctions étrangères sera appliquée à Hong Kong, sous une forme ou une autre, a indiqué la cheffe de l'exécutif du centre financier.
En juin, le Parlement chinois s'est doté d'un texte, au libellé vague, qui légalise des représailles contre des entreprises ou des personnes qui appliqueraient des sanctions contre la Chine.
Ce texte est une riposte de Pékin aux sanctions prises par des pays occidentaux à la suite de la répression de la dissidence à Hong Kong et au Xinjiang.
Il prévoit notamment l'interdiction de visa aux individus tombant sous le coup de la loi, mais aussi à leur famille, ainsi que "la saisie et le gel des biens" de personnes ou d'entreprises qui appliqueraient des sanctions contre la Chine.