Au Maroc, plus de 500 personnes, dont des pompiers et des militaires, "sont toujours mobilisées pour venir à bout de ces incendies", a indiqué le chef du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers, Fouad Assali.
Quelque 725 hectares d'une forêt près de la ville touristique de Chefchaouen, dans le nord, ont déjà été engloutis par les feux déclarés samedi, a-t-il précisé, ajoutant que des avions bombardiers d'eau ont été mobilisés.
Vague de chaleur
Une vague de chaleur traverse le Maroc depuis vendredi, avec des températures pouvant aller jusqu'à 49 degrés, et se poursuit jusqu'à mardi, selon le Département de météorologie.
Selon les journalistes de l'AFP sur place, les feux, qui n'ont fait aucune victime, étaient en recul lundi. Une enquête a été ouverte pour déterminer leurs causes.
afp/fgn
Derniers foyers encore actifs en Algérie sur le point d'être maîtrisés
En Algérie, quelque 90 personnes, dont 33 soldats, sont mortes ou portées disparues depuis une semaine dans les incendies, en majorité d'origine "criminelle" selon les autorités.
En fin de journée lundi, les unités de la Protection civile algérienne continuaient de lutter contre 15 foyers à travers neuf wilayas (préfectures). En revanche, tous les feux ont été éteints à Tizi Ouzou, en Kabylie, la région la plus touchée par les feux dans le nord de l'Algérie, a précisé la Protection civile. Plus de 41 feux ont été éteints ces dernières 24 heures, a-t-elle ajouté.
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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé d'octroyer une allocation financière d'un million de dinars (6770 francs) aux familles des victimes civiles et militaires.
Au delà des importants dégâts matériels et des carences des pouvoirs publics mises en lumière lors de ces incendies, les Algériens ont été particulièrement choqués par le lynchage et l'immolation d'un homme accusé à tort de pyromanie. Au total, 49 suspects ont déjà été arrêtés à la suite du drame, selon les médias locaux.