Ce serait là un moyen de faire face à un manque de relève, mais aussi un acte symbolique fort, estime dans La Matinale Agostino Paravicini, professeur d'histoire à l'Université de Lausanne et spécialiste de la papauté.
"Il s'agit effectivement d'une décision dont on parlera beaucoup, qui aura aussi une importance pour l'image de la Suisse", explique Agostino Paravicini.
Série de décisions
L'historien rappelle néanmoins que cela s'inscrit dans toute une série de décisions, moins médiatisées, prise par le pape de promouvoir la place des femmes dans les instances vaticanes.
"Mais l'information qui concerne les gardiennes suisses est évidemment un peu spéciale pour des raisons symboliques et médiatiques", concède-t-il. Et de conclure: "Même dans le monde laïque, l'accès des femmes à la chose armée n'est pas si ancien que ça. Le temps de l'église ou le temps du Vatican est toujours plus lent."
Interrogé par le quotidien "Argauer Zeitung" en 2015, le commandant de la Garde suisse, Christoph Graf, était d’avis qu’il ne vivrait pas assez longtemps pour voir la première femme intégrer ses rangs.
Julie Rausis/asch