Pour la deuxième année consécutive, la Colombie arrive en tête de ce macabre décompte, avec 65 activistes et chefs communautaires tués pour leur engagement en faveur de la défense de la nature.
En dehors de Colombie, les crimes sont concentrés au Mexique (30), aux Philippines (29), au Brésil (20), au Honduras (17) et dans une douzaine d'autres pays.
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Près de "trois attaques sur quatre" ont eu lieu en Amérique centrale ou en Amérique du Sud, ajoute le rapport de Global Witness, qui souligne que ces attaques sont en augmentation constante depuis 2018.
Lutte contre la déforestation
Les victimes ont plusieurs points en commun: 70% d'entre elles travaillaient pour mettre fin à la déforestation et toutes, sauf une, vivaient dans des pays en développement. Un tiers appartenait à des peuples autochtones.
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Global Witness tient ces statistiques depuis 2012. L'ONG constate dans ce dernier rapport une augmentation constante de ces crimes ces trois dernières années (167 en 2018 et 212 en 2019).
Elle a voulu cette année, comme l'indique le titre de son rapport, attirer l'attention sur "les industries qui sont la cause de la crise climatique et des attaques contre les défenseurs de l'environnement", selon elle. L'exploitation de bois, la construction de barrages, l'agro-industrie et l'exploitation minière sont les secteurs liés à la majorité des assassinats.
"Droit à un environnement sain"
"La demande de profits toujours plus élevés [...] au coût le plus bas possible semble toujours se traduire à la fin par l'idée que ceux qui entravent les projets doivent disparaître", a commenté l'environnementaliste américain Bill Mckibben, cité dans le rapport.
Parmi ses recommandations, l'ONG exhorte l'ONU à "reconnaître officiellement le droit à un environnement sain", un "vide énorme" dans le système actuel de défense des droits fondamentaux.
ats/cab