Comme en Suisse, le certificat Covid est exigé dans les lieux culturels et les restaurants, mais pas sur les terrasses. En revanche, contrairement à la Suisse, le "green pass", comme il est appelé en Italie, est demandé dans les écoles pour les enseignants et dans les transports publics pour les longues distances.
Un mois après l'entrée en vigueur du pass, 75% des Italiens disent l’avoir accepté, alors qu'une minorité de la population s’y oppose, à grand renfort de manifestations et de déclarations sur les réseaux sociaux. Les autorités s'inquiètent même de la multiplication des menaces contre les responsables politiques. Huit personnes viennent ainsi d'être arrêtées alors qu'elles s'apprêtaient, semble-t-il, à mener des actes violents.
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La vérification des pass sanitaires est automatique dans les TGV et fréquente ailleurs, sans être systématique. Les forces de l’ordre procèdent à des contrôles aléatoires dans les gares. Les infractions donnent lieu à des amendes salées, jusqu’à 1000 euros.
Ruée dans les centres de vaccination
L’introduction du pass a provoqué une ruée vers les centres de vaccination. Mais au début uniquement. Depuis lors, la prise de rendez-vous s’est tassée et 20% de la population n’est pas vaccinée. Le gouvernement pourrait donc imposer la piqûre aux fonctionnaires, afin d’augmenter le taux de couverture immunitaire.
Il est enfin difficile de dire pour l’instant si la situation économique des secteurs concernés s'est dégradé, par manque de données précises. En revanche, les musées et les restaurants ne sont pas boudés. Mais il faut dire que des restaurateurs peuvent afficher complet grâce à une astuce: réserver leur terrasse aux non-vaccinés.
Sujet radio: Eric Joseph
Adaptation web: ami